Différences entre les versions de « Franz Oppenheimer:L'Etat, son origines, son évolution et son avenir - Partie IV : L'évolution de l'Etat féodal »

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De même que l'on trouve à la tête des grandes expéditions de nomades des despotes tout puissants, un Attila, un Omar, un Gengis-Khan, un Tamerlan, un Mosilikatse, un Ketchouéyo, de même l'existence d'un fort pouvoir central semble être la règle tout d'abord dans les grands Etats formés par la fusion belliqueuse de plusieurs Etats Féodaux Primitifs. Citons au hasard Sargon, Cyrus, Clovis, Charlemagne, Boleslaw le rouge. Parfois, surtout tant que l'Etat n'a pas atteint ses limites géographiques ou sociologiques, ce pouvoir peut se maintenir intact entre les mains de quelques monarques énergiques dont l'autorité dégénère alors facilement en une « césaromanie », allant jusqu'au plus insensé des despotismes. La Mésopotamie et l'Afrique en particulier nous offrent des exemples caractéristiques de ces derniers cas. Nous ne pouvons nous étendre ici sur les formes de gouvernement de ces Etats, formes qui n'ont eu d'ailleurs qu'une influence insignifiante sur la marche générale des événements. Contentons-nous de constater que le développement de la forme despotique du gouvernement résulte avant tout des deux faits suivants : Quelle position religieuse occupe le souverain en dehors de ses fonctions de général ? Possède-t-il ou non le monopole du commerce ?
De même que l'on trouve à la tête des grandes expéditions de nomades des despotes tout puissants, un Attila, un Omar, un Gengis-Khan, un Tamerlan, un Mosilikatse, un Ketchouéyo, de même l'existence d'un fort pouvoir central semble être la règle tout d'abord dans les grands Etats formés par la fusion belliqueuse de plusieurs Etats Féodaux Primitifs. Citons au hasard Sargon, Cyrus, Clovis, Charlemagne, Boleslaw le rouge. Parfois, surtout tant que l'Etat n'a pas atteint ses limites géographiques ou sociologiques, ce pouvoir peut se maintenir intact entre les mains de quelques monarques énergiques dont l'autorité dégénère alors facilement en une « césaromanie », allant jusqu'au plus insensé des despotismes. La Mésopotamie et l'Afrique en particulier nous offrent des exemples caractéristiques de ces derniers cas. Nous ne pouvons nous étendre ici sur les formes de gouvernement de ces Etats, formes qui n'ont eu d'ailleurs qu'une influence insignifiante sur la marche générale des événements. Contentons-nous de constater que le développement de la forme despotique du gouvernement résulte avant tout des deux faits suivants : Quelle position religieuse occupe le souverain en dehors de ses fonctions de général ? Possède-t-il ou non le monopole du commerce ?
Le césarisme uni de la papauté tend partout à développer les formes les plus crasses du despotisme pendant que, par la séparation des pouvoirs spirituels et séculiers, leurs représentants respectifs se contiennent et se modèrent mutuellement. Nous trouvons une émonstration caractéristique de ce fait dans les conditions sociales des Etats Malais de l'Insulinde, véritables Etats Maritimes dont la fondation forme un pendant exact à celle des Etats Maritimes de la Grèce. Le prince y est en général tout aussi impuissant que l'était le roi aux temps reculés de l'histoire attique. Là, comme à Athènes, le pouvoir est exercé par les chefs de district (à Soulou les datto, à Atjeh les panglima). Par contre, partout où « comme à Toba le souverain pour des raisons religieuses occupe la position d'un petit pape, les choses changent de face. Les panglima dépendent alors entièrement du rajah dont ils ne sont que les fonctionnaires5. » Nous rappellerons encore ici le fait connu que les aristocraties d'Athènes et de Rome, après avoir aboli l'ancienne royauté, conférèrent néanmoins le titre de « roi » à un représentant du pouvoir, dénué de toute autorité effective : les dieux devaient continuer de recevoir leurs sacrifices selon l'usage. Pour la même raison le descendant des anciens rois de la tribu est souvent maintenu comme dignitaire purement représentatif longtemps après que le pouvoir proprement dit est passé aux mains d'un chef belliqueux. L'on trouve ainsi chez les derniers Mérovingiens le maire du palais carolingien à côté du roi fainéant de la race de Meroweg, comme au Japon le shogun à côté du Mikado et dans le royaume des Incas le généralissime aux côtés du Huillcauma dont le pouvoir est de plus en plus restreint aux fonctions sacerdotales6*.
 
Outre les fonctions sacerdotales le monopole de commerce, que le chef de la tribu possède généralement aux périodes primitives, augmente considérablement son autorité : c'est là une conséquence naturelle du développement décrit plus haut du commerce pacifique par les cadeaux d'hospitalité. Salomon possédait, dit-on, un monopole de ce genre7.
Le césarisme uni de la papauté tend partout à développer les formes les plus crasses du despotisme pendant que, par la séparation des pouvoirs spirituels et séculiers, leurs représentants respectifs se contiennent et se modèrent mutuellement. Nous trouvons une émonstration caractéristique de ce fait dans les conditions sociales des Etats Malais de l'Insulinde, véritables Etats Maritimes dont la fondation forme un pendant exact à celle des Etats Maritimes de la Grèce. Le prince y est en général tout aussi impuissant que l'était le roi aux temps reculés de l'histoire attique. Là, comme à Athènes, le pouvoir est exercé par les chefs de district (à Soulou les datto, à Atjeh les panglima). Par contre, partout où « comme à Toba le souverain pour des raisons religieuses occupe la position d'un petit pape, les choses changent de face. Les panglima dépendent alors entièrement du rajah dont ils ne sont que les fonctionnaires{{ref|4}}. » Nous rappellerons encore ici le fait connu que les aristocraties d'Athènes et de Rome, après avoir aboli l'ancienne royauté, conférèrent néanmoins le titre de « roi » à un représentant du pouvoir, dénué de toute autorité effective : les dieux devaient continuer de recevoir leurs sacrifices selon l'usage. Pour la même raison le descendant des anciens rois de la tribu est souvent maintenu comme dignitaire purement représentatif longtemps après que le pouvoir proprement dit est passé aux mains d'un chef belliqueux. L'on trouve ainsi chez les derniers Mérovingiens le maire du palais carolingien à côté du roi fainéant de la race de Meroweg, comme au Japon le shogun à côté du Mikado et dans le royaume des Incas le généralissime aux côtés du Huillcauma dont le pouvoir est de plus en plus restreint aux fonctions sacerdotales{{ref|5}}{{ref|6}}.
Les chefs des tribus nègres ont aussi en général le monopole commercial8 ; de même le roi des Zoulous9. Dans les tribus des Galla le chef reconnu « est aussi le trafiquant de sa tribu ; aucun de ses sujets n'a le droit de faire le commerce directement avec les étrangers10 ». Chez les Barotzé et les Mabounda le chef est « strictement, d'après la loi, l'unique commerçant du pays11 ».
 
Ratzel apprécie très justement la portée significative de ces faits : « Le monopole du commerce se joint au pouvoir magique pour fortifier l'autorité du chef ; celui-ci seul médiateur du trafic, amasse entre ses mains tous les objets susceptibles d'exciter la convoitise de ses sujets et devient ainsi l'unique dispensateur des biens précieux ; lui seul peut exaucer les désirs les plus ardents de ses sujets. Il y a dans ce système une source de grande puissance12. »
Outre les fonctions sacerdotales le monopole de commerce, que le chef de la tribu possède généralement aux périodes primitives, augmente considérablement son autorité : c'est là une conséquence naturelle du développement décrit plus haut du commerce pacifique par les cadeaux d'hospitalité. Salomon possédait, dit-on, un monopole de ce genre{{ref|7}}.
 
Les chefs des tribus nègres ont aussi en général le monopole commercial{{ref|8}} ; de même le roi des Zoulous{{ref|9}}. Dans les tribus des Galla le chef reconnu « est aussi le trafiquant de sa tribu ; aucun de ses sujets n'a le droit de faire le commerce directement avec les étrangers{{ref|10}} ». Chez les Barotzé et les Mabounda le chef est « strictement, d'après la loi, l'unique commerçant du pays{{ref|11}} ».
 
Ratzel apprécie très justement la portée significative de ces faits : « Le monopole du commerce se joint au pouvoir magique pour fortifier l'autorité du chef ; celui-ci seul médiateur du trafic, amasse entre ses mains tous les objets susceptibles d'exciter la convoitise de ses sujets et devient ainsi l'unique dispensateur des biens précieux ; lui seul peut exaucer les désirs les plus ardents de ses sujets. Il y a dans ce système une source de grande puissance{{ref|12}}. »
 
La royauté peut devenir très puissante en particulier dans les territoires nouvellement conquis lorsque le monopole du commerce vient augmenter encore l'autorité déjà très fortement établie du gouvernement.  
La royauté peut devenir très puissante en particulier dans les territoires nouvellement conquis lorsque le monopole du commerce vient augmenter encore l'autorité déjà très fortement établie du gouvernement.  
Néanmoins nous ne trouvons pas là, dans la règle, d'absolutisme monarchique, même dans les cas de despotisme les plus inouïs en apparence. Le souverain peut tout à son aise exercer sa rage contre ses sujets, surtout contre la classe inférieure : son autorité n'en est pas moins très entravée par le co-gouvernement aristocratique. Ratzel remarque à ce sujet : « La prétendue cour des princes de l'Afrique et de l'Amérique des temps primitifs est en général aussi leur conseil. La tyrannie dont nous trouvons les traces chez tous les peuples inférieurs, même lorsque la forme du gouvernement est républicaine, a sa source non dans la force supérieure de l'Etat ou du chef, mais dans la faiblesse morale de l'individu qui est livré presque sans résistance au pouvoir existant13. » La forme de gouvernement du royaume des Zoulous est un despotisme limité ; de puissants ministres (indouna), dans d'autres tribus cafres un Conseil qui domine fréquemment peuple et princes, gouvernent à côté du souverain nominal. Pourtant sous le règne de Tchaka il était défendu sous peine de mort de tousser ou d'éternuer en présence du despote et le fait de rester les yeux secs à la mort d'un membre de la maison royale était puni aussi sévèrement14. Il en est de même des royaumes de l'Afrique Occidentale, le Dahomey et le pays des Achantis, trop célèbres par leur épouvantable organisation sanguinaire. « Malgré la dévastation de vies humaines causée par les guerres, la traite, et les sacrifices humains, il n'existe nulle part dans ces Etats de despotisme absolu (...) Bowditch fait ressortir la similarité du système en vigueur chez les Achantis avec le système d'administration de la Perse tel que le décrit Hérodote15. »
 
Nous le répétons une fois de plus : il faut se garder de placer sur le même niveau le despotisme et l'absolutisme. Dans les États Féodaux de l'Europe Occidentale le souverain possédait de même fréquemment un pouvoir de vie et de mort sur ses sujets, et une autorité illimitée ; et pourtant il était impuissant dès que les « grands » se dressaient contre lui. Tant qu'il ne touche pas à l'organisation de classe il peut librement donner cours à sa cruauté et même, une fois par hasard, sacrifier un des seigneurs ; mais malheur à lui s'il ose s'attaquer aux privilèges économiques de l'aristocratie. On trouve dans les puissants royaumes de l'Est Africain des exemples caractéristiques de cette autorité, d'un côté – légalement – absolument sans bornes, de l'autre – politiquement – étroitement restreinte : « Dans le gouvernement des Ouganda et Ouanyoro le roi domine officiellement toute la contrée, mais ce n'est là qu'une apparence de domination : en réalité le pays est soumis aux principaux chefs du royaume. Sous Mtesas ils incarnaient la résistance du peuple vis-à-vis des influences étrangères et Mouanga les craint lorsqu'il désire introduire quelque innovation. Mais bien que le pouvoir royal soit très restreint, en réalité il tient un rôle important quant aux cérémonies extérieures. Pour la masse du peuple le souverain est le maître absolu car il dispose librement de l'existence de ses sujets, et c'est seulement dans le cercle restreint des plus hauts courtisans que sa toute-puissance est entravée16. »
Néanmoins nous ne trouvons pas là, dans la règle, d'absolutisme monarchique, même dans les cas de despotisme les plus inouïs en apparence. Le souverain peut tout à son aise exercer sa rage contre ses sujets, surtout contre la classe inférieure : son autorité n'en est pas moins très entravée par le co-gouvernement aristocratique. Ratzel remarque à ce sujet : « La prétendue cour des princes de l'Afrique et de l'Amérique des temps primitifs est en général aussi leur conseil. La tyrannie dont nous trouvons les traces chez tous les peuples inférieurs, même lorsque la forme du gouvernement est républicaine, a sa source non dans la force supérieure de l'Etat ou du chef, mais dans la faiblesse morale de l'individu qui est livré presque sans résistance au pouvoir existant{{ref|13}}. » La forme de gouvernement du royaume des Zoulous est un despotisme limité ; de puissants ministres (''indouna''), dans d'autres tribus cafres un Conseil qui domine fréquemment peuple et princes, gouvernent à côté du souverain nominal. Pourtant sous le règne de Tchaka il était défendu sous peine de mort de tousser ou d'éternuer en présence du despote et le fait de rester les yeux secs à la mort d'un membre de la maison royale était puni aussi sévèrement{{ref|14}}. Il en est de même des royaumes de l'Afrique Occidentale, le Dahomey et le pays des Achantis, trop célèbres par leur épouvantable organisation sanguinaire. « Malgré la dévastation de vies humaines causée par les guerres, la traite, et les sacrifices humains, il n'existe nulle part dans ces Etats de despotisme absolu (...) Bowditch fait ressortir la similarité du système en vigueur chez les Achantis avec le système d'administration de la Perse tel que le décrit Hérodote{{ref|15}}. »
La même règle s'applique aussi aux peuples de l'Océanie, pour ne pas oublier le dernier des grands cercles formateurs d'Etats : « Nulle part une médiation représentative entre le prince et le peuple ne fait défaut (...) Le principe aristocratique corrige... le principe patriarcal. Le despotisme aigu provient de la pression des classes et des castes plutôt que de la volonté autoritaire d'un individu17. »
 
Nous le répétons une fois de plus : il faut se garder de placer sur le même niveau le despotisme et l'absolutisme. Dans les États Féodaux de l'Europe Occidentale le souverain possédait de même fréquemment un pouvoir de vie et de mort sur ses sujets, et une autorité illimitée ; et pourtant il était impuissant dès que les « grands » se dressaient contre lui. Tant qu'il ne touche pas à l'organisation de classe il peut librement donner cours à sa cruauté et même, une fois par hasard, sacrifier un des seigneurs ; mais malheur à lui s'il ose s'attaquer aux privilèges économiques de l'aristocratie. On trouve dans les puissants royaumes de l'Est Africain des exemples caractéristiques de cette autorité, d'un côté – légalement – absolument sans bornes, de l'autre – politiquement – étroitement restreinte : « Dans le gouvernement des Ouganda et Ouanyoro, le roi domine officiellement toute la contrée, mais ce n'est là qu'une apparence de domination : en réalité le pays est soumis aux principaux chefs du royaume. Sous Mtesas ils incarnaient la résistance du peuple vis-à-vis des influences étrangères et Mouanga les craint lorsqu'il désire introduire quelque innovation. Mais bien que le pouvoir royal soit très restreint, en réalité il tient un rôle important quant aux cérémonies extérieures. Pour la masse du peuple le souverain est le maître absolu car il dispose librement de l'existence de ses sujets, et c'est seulement dans le cercle restreint des plus hauts courtisans que sa toute-puissance est entravée{{ref|16}}. »
 
La même règle s'applique aussi aux peuples de l'Océanie, pour ne pas oublier le dernier des grands cercles formateurs d'Etats : « Nulle part une médiation représentative entre le prince et le peuple ne fait défaut (...) Le principe aristocratique corrige... le principe patriarcal. Le despotisme aigu provient de la pression des classes et des castes plutôt que de la volonté autoritaire d'un individu{{ref|17}}. »


== Notes ==  
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# {{note|2}}Franz Oppenheimer, ''Grossgrunrfeigentum und soziale Frage'', II, 1, Berlin.
# {{note|2}}Franz Oppenheimer, ''Grossgrunrfeigentum und soziale Frage'', II, 1, Berlin.
# {{note|3}}« Ce qui caractérise l'organisation nomade c'est la lité avec laquelle elle développe, du fonds patriarcal, des puissances despotiques d'une ée considérable. » (Ratzel, 1, ch. II, p. -389).
# {{note|3}}« Ce qui caractérise l'organisation nomade c'est la lité avec laquelle elle développe, du fonds patriarcal, des puissances despotiques d'une ée considérable. » (Ratzel, 1, ch. II, p. -389).
# {{note|4}}
# {{note|4}}Ratzel, 1, ch. I, p. 408.
# {{note|5}}
# {{note|5}}Cunow, ch. 1, p. 66-67 : il en est de même chez les Océaniens, par exemple à Radak. (Ratzel, 1, ch. I, p. 267.)
# {{note|6}}
# {{note|6}}Nous trouvons de même auprès du bigot, Amenothès IV le « maire du palais » Haremheb « qui réunit les fonctions suprêmes militaires et administratives et possède la puissance d'un véritable régent ». (Schneider, ''Culture et mœurs des anciens Egyptiens'', Leipzig, 1907.)
# {{note|7}}
# {{note|7}}Buhl, ch. 1, p. 17.
# {{note|8}}
# {{note|8}}Ratzel, l, ch. II, p. 66.
# {{note|9}}
# {{note|9}}Id. 1, ch. II, p. 118.
# {{note|10}}
# {{note|10}}Id. 1, ch. II, p. 167.
# {{note|11}}
# {{note|11}}Id. 1, ch. II, p. 218.
# {{note|12}}
# {{note|12}}Id. 1, ch. I, p. 125.
# {{note|13}}
# {{note|13}}Id. 1, ch. I, p. 124.
# {{note|14}}
# {{note|14}}Id. 1, ch. I, p. 125.
# {{note|15}}
# {{note|15}}Id. 1, ch. I, p. 316.
# {{note|16}}
# {{note|16}}Id. 1, ch. I, p. 215.
# {{note|17}}
# {{note|17}}Id. 1, ch. I, p. 267-268.
# {{note|18}}
# {{note|18}}
 
# {{note|19}}
# {{note|20}}
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