https://www.librairal.org/index.php?title=Ludwig_von_Mises:La_Mentalit%C3%A9_anti-capitaliste_-_La_litt%C3%A9rature_dans_un_r%C3%A9gime_capitaliste&feed=atom&action=historyLudwig von Mises:La Mentalité anti-capitaliste - La littérature dans un régime capitaliste - Historique des versions2024-03-29T05:17:44ZHistorique des révisions pour cette page sur le wikiMediaWiki 1.37.1https://www.librairal.org/index.php?title=Ludwig_von_Mises:La_Mentalit%C3%A9_anti-capitaliste_-_La_litt%C3%A9rature_dans_un_r%C3%A9gime_capitaliste&diff=97568&oldid=prevGio le 24 octobre 2013 à 13:112013-10-24T13:11:23Z<p></p>
<a href="https://www.librairal.org/index.php?title=Ludwig_von_Mises:La_Mentalit%C3%A9_anti-capitaliste_-_La_litt%C3%A9rature_dans_un_r%C3%A9gime_capitaliste&diff=97568&oldid=97567">Voir les modifications</a>Giohttps://www.librairal.org/index.php?title=Ludwig_von_Mises:La_Mentalit%C3%A9_anti-capitaliste_-_La_litt%C3%A9rature_dans_un_r%C3%A9gime_capitaliste&diff=97567&oldid=prevGio le 24 octobre 2013 à 13:072013-10-24T13:07:30Z<p></p>
<table style="background-color: #fff; color: #202122;" data-mw="interface">
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<tr class="diff-title" lang="fr">
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">← Version précédente</td>
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">Version du 24 octobre 2013 à 14:07</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l58">Ligne 58 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 58 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Comme toutes les nations se dirigent vers le socialisme, la liberté des auteurs disparaît peu à peu. Il devient jour après jour plus difficile de publier un livre ou un article dont le contenu déplait au gouvernement ou aux puissants groupes de pression. Les hérétiques ne sont pas encore « liquidés » comme en Russie, et leurs livres ne sont pas non plus brûlés par ordre de l'Inquisition. Il n'y a pas non plus de retour à l'ancien système de censure. Les soi-disant progressistes ont des armes bien plus efficaces à leur disposition. Leur principal outil d'oppression est de boycotter les auteurs, les directeurs d'édition, les éditeurs, les imprimeurs, les publicitaires et les lecteurs.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Comme toutes les nations se dirigent vers le socialisme, la liberté des auteurs disparaît peu à peu. Il devient jour après jour plus difficile de publier un livre ou un article dont le contenu déplait au gouvernement ou aux puissants groupes de pression. Les hérétiques ne sont pas encore « liquidés » comme en Russie, et leurs livres ne sont pas non plus brûlés par ordre de l'Inquisition. Il n'y a pas non plus de retour à l'ancien système de censure. Les soi-disant progressistes ont des armes bien plus efficaces à leur disposition. Leur principal outil d'oppression est de boycotter les auteurs, les directeurs d'édition, les éditeurs, les imprimeurs, les publicitaires et les lecteurs.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Tout le monde est libre de s'abstenir de lire les livres, les revues et les journaux qu'il n'aime pas et de recommander aux autres de les éviter. Mais c'est une autre histoire lorsque certaines personnes menacent d'autres individus de sérieuses représailles au cas où ils n'arrêteraient pas d'aider certaines publications et leurs éditeurs. Dans de nombreux pays les éditeurs de journaux et de magazines craignent la perspective d'un boycottage de la part des syndicats. Ils évitent les discussions franches sur la question et se soumettent tacitement aux diktats des leaders syndicaux <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">4</del>.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Tout le monde est libre de s'abstenir de lire les livres, les revues et les journaux qu'il n'aime pas et de recommander aux autres de les éviter. Mais c'est une autre histoire lorsque certaines personnes menacent d'autres individus de sérieuses représailles au cas où ils n'arrêteraient pas d'aider certaines publications et leurs éditeurs. Dans de nombreux pays les éditeurs de journaux et de magazines craignent la perspective d'un boycottage de la part des syndicats. Ils évitent les discussions franches sur la question et se soumettent tacitement aux diktats des leaders syndicaux <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;"><ref>Sur le système de boycottage mis en place par l'Église catholique, cf. P. Blanshard, ''American Freedom and Catholic Power'', Boston, 1949, pp. 194-198.</ref></ins>.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Les dirigeants syndicaux sont bien plus susceptibles que ne l'étaient les majestés royales ou impériales des époques passées. Ils ne supportent pas la plaisanterie. Leur susceptibilité a brisé la satire, la comédie et la comédie musicale au théâtre et a condamné les films de cinéma à la stérilité.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Les dirigeants syndicaux sont bien plus susceptibles que ne l'étaient les majestés royales ou impériales des époques passées. Ils ne supportent pas la plaisanterie. Leur susceptibilité a brisé la satire, la comédie et la comédie musicale au théâtre et a condamné les films de cinéma à la stérilité.</div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l82">Ligne 82 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 82 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Il n'est pas nécessaire de recommencer à nouveau une analyse détaillée de tous les sophismes et de toutes les contradictions qu'implique cette façon de penser. Il est suffisant de distinguer trois erreurs fondamentales.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Il n'est pas nécessaire de recommencer à nouveau une analyse détaillée de tous les sophismes et de toutes les contradictions qu'implique cette façon de penser. Il est suffisant de distinguer trois erreurs fondamentales.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Premièrement : Le grand conflit idéologique de notre époque n'est pas une lutte pour la répartition du « revenu national ». Ce n'est pas une dispute entre deux classes dont chacune désire s'approprier la plus grande part d'une somme disponible et devant être distribuée. C'est un désaccord concernant le choix le plus adéquat du système d'organisation économique de la société. La question est : lequel de ces deux systèmes, capitalisme ou socialisme, garantit-il une productivité plus grande des efforts humains en vue d'améliorer le niveau de vie des gens ? La question est aussi : le socialisme peut-il être considéré comme une solution alternative au capitalisme et une quelconque conduite rationnelle des activités de production, c'est-à-dire une conduite basée sur le calcul économique, peut-elle être effectuée dans un régime socialiste ? Le fanatisme et le dogmatisme des socialistes se manifestent dans le fait qu'ils refusent obstinément d'examiner ces questions. Avec eux, la conclusion est déjà réglée d'avance : le capitalisme est le pire de tous les maux et le socialisme est l'incarnation de tout ce qui est bien. Toute tentative d'analyser les problèmes économiques d'une communauté socialiste est considérée comme un crime de lèse-majesté. Comme la situation actuellement en vigueur dans les pays occidentaux ne permet pas encore de liquider, selon la méthode russe, de tels contrevenants, ils les insultent et les calomnient, jettent la suspicion sur leurs motivations et les boycottent <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">5</del>.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Premièrement : Le grand conflit idéologique de notre époque n'est pas une lutte pour la répartition du « revenu national ». Ce n'est pas une dispute entre deux classes dont chacune désire s'approprier la plus grande part d'une somme disponible et devant être distribuée. C'est un désaccord concernant le choix le plus adéquat du système d'organisation économique de la société. La question est : lequel de ces deux systèmes, capitalisme ou socialisme, garantit-il une productivité plus grande des efforts humains en vue d'améliorer le niveau de vie des gens ? La question est aussi : le socialisme peut-il être considéré comme une solution alternative au capitalisme et une quelconque conduite rationnelle des activités de production, c'est-à-dire une conduite basée sur le calcul économique, peut-elle être effectuée dans un régime socialiste ? Le fanatisme et le dogmatisme des socialistes se manifestent dans le fait qu'ils refusent obstinément d'examiner ces questions. Avec eux, la conclusion est déjà réglée d'avance : le capitalisme est le pire de tous les maux et le socialisme est l'incarnation de tout ce qui est bien. Toute tentative d'analyser les problèmes économiques d'une communauté socialiste est considérée comme un crime de lèse-majesté. Comme la situation actuellement en vigueur dans les pays occidentaux ne permet pas encore de liquider, selon la méthode russe, de tels contrevenants, ils les insultent et les calomnient, jettent la suspicion sur leurs motivations et les boycottent <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;"><ref>Les deux dernières phrases ne se réfèrent pas aux trois ou quatre auteurs socialistes de notre époque qui — très tardivement en réalité en d'une manière très insatisfaisante — ont commencé à examiner les problèmes économiques du socialisme. Mais elles sont littéralement vraies pour tous les autres socialistes, depuis les origines des idées socialistes jusqu'à nos jours.</ref></ins>.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Deuxièmement : Il n'y a pas de différence économique entre le socialisme et le communisme. Les deux termes se rapportent au même système d'organisation de la société, c'est-à-dire au contrôle public de tous les moyens de production, par opposition au contrôle privé des moyens de production, à savoir le capitalisme. Les deux termes, socialisme et communisme, sont synonymes. Le document que tous les socialistes marxistes considèrent comme le fondement inébranlable de leurs principes est intitulé Manifeste communiste. Inversement, le nom officiel de l'empire russe est Union des républiques socialistes soviétiques (U.R.S.S.) <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">6</del>.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Deuxièmement : Il n'y a pas de différence économique entre le socialisme et le communisme. Les deux termes se rapportent au même système d'organisation de la société, c'est-à-dire au contrôle public de tous les moyens de production, par opposition au contrôle privé des moyens de production, à savoir le capitalisme. Les deux termes, socialisme et communisme, sont synonymes. Le document que tous les socialistes marxistes considèrent comme le fondement inébranlable de leurs principes est intitulé Manifeste communiste. Inversement, le nom officiel de l'empire russe est Union des républiques socialistes soviétiques (U.R.S.S.) <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;"><ref>Sur les tentatives de Staline de faire une distinction entre socialisme et communisme, cf. Mises, ''Planned Chaos'', Irvington-on-Hudson, 1947, pp. 44-46. (Trad. fr. : ''Le Chaos du planisme'').</ref></ins>.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>L'antagonisme entre les partis socialistes et communistes actuels ne concerne pas le but ultime de leurs politiques. Il concerne principalement la volonté des dictateurs russes d'assujettir autant de pays que possible, et en premier lieu les États-Unis. Il concerne, de plus, la question de savoir si la réalisation du contrôle public des moyens de production doit être obtenue par des méthodes constitutionnelles ou par un renversement violent du gouvernement en place.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>L'antagonisme entre les partis socialistes et communistes actuels ne concerne pas le but ultime de leurs politiques. Il concerne principalement la volonté des dictateurs russes d'assujettir autant de pays que possible, et en premier lieu les États-Unis. Il concerne, de plus, la question de savoir si la réalisation du contrôle public des moyens de production doit être obtenue par des méthodes constitutionnelles ou par un renversement violent du gouvernement en place.</div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l108">Ligne 108 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 108 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>La prédilection de ces auteurs pour traiter de la misère et de la détresse se transforme en une scandaleuse distorsion de la vérité quand ils laissent entendre qu'ils dépeignent une situation typique et représentative du capitalisme. L'information fournie par les données statistiques concernant la production et la vente de tous les articles de la production à grande échelle montre clairement que le salarié type ne vit pas dans les tréfonds de la misère.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>La prédilection de ces auteurs pour traiter de la misère et de la détresse se transforme en une scandaleuse distorsion de la vérité quand ils laissent entendre qu'ils dépeignent une situation typique et représentative du capitalisme. L'information fournie par les données statistiques concernant la production et la vente de tous les articles de la production à grande échelle montre clairement que le salarié type ne vit pas dans les tréfonds de la misère.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Le représentant le plus éminent de l'école de la littérature « sociale » est Émile Zola. Il a établi le modèle qu'une foule d'imitateurs moins doués a adopté. A son avis l'art devait être intimement lié à la science. Il devait se fonder sur la recherche et illustrer les trouvailles de la science. Or le principal résultat des sciences sociales, selon Zola, était le dogme expliquant que le capitalisme serait le pire de tous les maux et que l'avènement du socialisme serait à la fois inévitable et hautement désirable. Ses romans étaient « en fait un ensemble d'homélies socialistes » <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">7</del>. Mais Zola, avec ses préjugés et son zèle prosocialiste, fut vite surpassé par la littérature « prolétarienne » de ses adeptes.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Le représentant le plus éminent de l'école de la littérature « sociale » est Émile Zola. Il a établi le modèle qu'une foule d'imitateurs moins doués a adopté. A son avis l'art devait être intimement lié à la science. Il devait se fonder sur la recherche et illustrer les trouvailles de la science. Or le principal résultat des sciences sociales, selon Zola, était le dogme expliquant que le capitalisme serait le pire de tous les maux et que l'avènement du socialisme serait à la fois inévitable et hautement désirable. Ses romans étaient « en fait un ensemble d'homélies socialistes » <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;"><ref>Cf. P. Martino dans ''Encyclopedia of the Social Science'', Vol. XV, p. 537.</ref></ins>. Mais Zola, avec ses préjugés et son zèle prosocialiste, fut vite surpassé par la littérature « prolétarienne » de ses adeptes.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Les critiques littéraires « prolétariens » prétendent que ces auteurs « prolétariens » ne font que traiter des faits bruts de l'expérience du prolétariat <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">8</del>. Toutefois, ces auteurs ne font pas que rapporter des faits. Ils les interprètent du point de vue des enseignements de Marx, de Veblen et des Webb. Cette interprétation est le fond de leurs écrits, le point saillant qui les caractérise comme propagande prosocialiste. Ces écrivains considèrent les dogmes sur lesquels reposent leur explication des événements comme étant évidents et irréfutables, et sont pleinement convaincus que leurs lecteurs partagent leur confiance. Il leur semble ainsi souvent superflu de mentionner explicitement les doctrines. Ils ne s'y réfèrent parfois que par insinuation. Mais ceci ne change pas le fait que tout ce qu'ils font passer dans leurs livres dépend de la validité des principes socialistes et des constructions pseudo-économiques. Leur fiction est une illustration des leçons des doctrinaires anti-capitalistes et s'effondre avec elles.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Les critiques littéraires « prolétariens » prétendent que ces auteurs « prolétariens » ne font que traiter des faits bruts de l'expérience du prolétariat <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;"><ref>Cf. J. Freeman, ''Introduction to Proletarian Literature in the United States, an Anthology'', New York, 1935, pp. 9-28.</ref></ins>. Toutefois, ces auteurs ne font pas que rapporter des faits. Ils les interprètent du point de vue des enseignements de Marx, de Veblen et des Webb. Cette interprétation est le fond de leurs écrits, le point saillant qui les caractérise comme propagande prosocialiste. Ces écrivains considèrent les dogmes sur lesquels reposent leur explication des événements comme étant évidents et irréfutables, et sont pleinement convaincus que leurs lecteurs partagent leur confiance. Il leur semble ainsi souvent superflu de mentionner explicitement les doctrines. Ils ne s'y réfèrent parfois que par insinuation. Mais ceci ne change pas le fait que tout ce qu'ils font passer dans leurs livres dépend de la validité des principes socialistes et des constructions pseudo-économiques. Leur fiction est une illustration des leçons des doctrinaires anti-capitalistes et s'effondre avec elles.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>La deuxième catégorie des auteurs de fiction « prolétarienne » sont ceux qui sont nés dans le milieu de prolétaires qu'ils décrivent dans leurs livres. Ces hommes sont sortis de cet environnement de travailleurs manuels et ont rejoint les rangs des professions libérales. Ils ne sont pas, contrairement aux auteurs prolétariens issus d'un milieu « bourgeois », dans la nécessité d'apprendre quelque chose sur la vie des salariés. Ils peuvent utiliser leur propre expérience.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>La deuxième catégorie des auteurs de fiction « prolétarienne » sont ceux qui sont nés dans le milieu de prolétaires qu'ils décrivent dans leurs livres. Ces hommes sont sortis de cet environnement de travailleurs manuels et ont rejoint les rangs des professions libérales. Ils ne sont pas, contrairement aux auteurs prolétariens issus d'un milieu « bourgeois », dans la nécessité d'apprendre quelque chose sur la vie des salariés. Ils peuvent utiliser leur propre expérience.</div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l118">Ligne 118 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 118 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Si de tels auteurs se laissent aller à écrire ce qui est en réalité une prose prosocialiste, ils ne sont pas sincères. Leurs romans et leurs pièces ne sont pas véridiques et sont donc bonnes à jeter à la poubelle. Ils sont bien en deçà du niveau des livres de leurs collègues d'origine « bourgeoise », qui au moins croient ce qu'ils écrivent.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Si de tels auteurs se laissent aller à écrire ce qui est en réalité une prose prosocialiste, ils ne sont pas sincères. Leurs romans et leurs pièces ne sont pas véridiques et sont donc bonnes à jeter à la poubelle. Ils sont bien en deçà du niveau des livres de leurs collègues d'origine « bourgeoise », qui au moins croient ce qu'ils écrivent.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Les auteurs socialistes ne se contentent pas de dépeindre la situation des victimes du capitalisme. Ils s'occupent aussi de la vie et des actions de ses bénéficiaires : les hommes d'affaires. Ils sont résolus à révéler aux lecteurs comment naissent les profits. Comme ils ne sont pas eux-mêmes — Dieu merci — familiers d'un sujet aussi sale, ils cherchent d'abord des informations dans les livres des historiens compétents. Voici ce que ces experts leur racontent sur les « gangsters de la finance » et les « requins de l'industrie » et sur la façon dont ils acquièrent leurs richesses : « Il commença sa carrière comme conducteur de bestiaux, ce qui veut dire qu'il achetait le bétail des fermiers et le menait au marché pour l'y vendre. Le bétail était vendu aux bouchers d'après son poids. Juste avant de se rendre au marché, il gavait les bêtes de sel et leur donnait à boire de grandes quantités d'eau. Un gallon d'eau pesait environ huit livres. Mettez trois ou quatre gallons d'eau dans une vache, et vous avez quelque chose en plus quand il s'agit de la vendre. » <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">9 </del>Dans la même veine, des douzaines et des douzaines de romans et de pièces de théâtre racontent les transactions du vilain de leur intrigue : l'homme d'affaires. Les magnats de l'industrie deviennent riches en vendant de l'acier fendu et de la nourriture avariée, des chaussures avec des semelles en carton et des articles de coton présentés comme de la soie. Ils soudoient les sénateurs et les gouverneurs, les juges et la police. Ils trompent leurs clients et leurs employés. C'est une histoire très simple.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Les auteurs socialistes ne se contentent pas de dépeindre la situation des victimes du capitalisme. Ils s'occupent aussi de la vie et des actions de ses bénéficiaires : les hommes d'affaires. Ils sont résolus à révéler aux lecteurs comment naissent les profits. Comme ils ne sont pas eux-mêmes — Dieu merci — familiers d'un sujet aussi sale, ils cherchent d'abord des informations dans les livres des historiens compétents. Voici ce que ces experts leur racontent sur les « gangsters de la finance » et les « requins de l'industrie » et sur la façon dont ils acquièrent leurs richesses : « Il commença sa carrière comme conducteur de bestiaux, ce qui veut dire qu'il achetait le bétail des fermiers et le menait au marché pour l'y vendre. Le bétail était vendu aux bouchers d'après son poids. Juste avant de se rendre au marché, il gavait les bêtes de sel et leur donnait à boire de grandes quantités d'eau. Un gallon d'eau pesait environ huit livres. Mettez trois ou quatre gallons d'eau dans une vache, et vous avez quelque chose en plus quand il s'agit de la vendre. » <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;"><ref>Cf. Woodward (''A New American History'', New York, 1938, p. 608) qui raconte la biographie d'un homme d'affaires qui subventionnait un séminaire de théologie.</ref> </ins>Dans la même veine, des douzaines et des douzaines de romans et de pièces de théâtre racontent les transactions du vilain de leur intrigue : l'homme d'affaires. Les magnats de l'industrie deviennent riches en vendant de l'acier fendu et de la nourriture avariée, des chaussures avec des semelles en carton et des articles de coton présentés comme de la soie. Ils soudoient les sénateurs et les gouverneurs, les juges et la police. Ils trompent leurs clients et leurs employés. C'est une histoire très simple.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Il n'est jamais venu à l'esprit de ces auteurs que leur narration présente implicitement tous les autres Américains comme de parfaits idiots que tout vaurien peut facilement duper. L'astuce mentionnée plus haut sur les vaches gonflées est la méthode d'arnaque la plus primitive et la plus ancienne. Il est difficile de croire qu'il reste quelque part dans le monde des acheteurs de bétail assez stupides pour s'y laisser prendre. Supposer qu'il y a aux États-Unis des bouchers qui pourraient se laisser tromper de cette façon, c'est trop attendre de la simplicité du lecteur. Il en va de même pour toutes les fables similaires.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Il n'est jamais venu à l'esprit de ces auteurs que leur narration présente implicitement tous les autres Américains comme de parfaits idiots que tout vaurien peut facilement duper. L'astuce mentionnée plus haut sur les vaches gonflées est la méthode d'arnaque la plus primitive et la plus ancienne. Il est difficile de croire qu'il reste quelque part dans le monde des acheteurs de bétail assez stupides pour s'y laisser prendre. Supposer qu'il y a aux États-Unis des bouchers qui pourraient se laisser tromper de cette façon, c'est trop attendre de la simplicité du lecteur. Il en va de même pour toutes les fables similaires.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Dans sa vie privée l'homme d'affaires, tel que le dépeint l'auteur « progressiste », est un barbare, un joueur et un ivrogne. Il passe ses jours aux courses, ses soirées dans les boîtes de nuit et ses nuits avec ses maîtresses. Comme Marx et Engels l'ont souligné dans le Manifeste communiste, ces « bourgeois, non contents d'avoir à leur disposition les femmes et les filles des prolétaires, sans parler de la prostitution officielle, trouvent un plaisir singulier à se cocufier mutuellement. » Voilà le reflet du monde des affaires américain tel que le renvoie une grande partie de la littérature américaine <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">10</del>.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Dans sa vie privée l'homme d'affaires, tel que le dépeint l'auteur « progressiste », est un barbare, un joueur et un ivrogne. Il passe ses jours aux courses, ses soirées dans les boîtes de nuit et ses nuits avec ses maîtresses. Comme Marx et Engels l'ont souligné dans le Manifeste communiste, ces « bourgeois, non contents d'avoir à leur disposition les femmes et les filles des prolétaires, sans parler de la prostitution officielle, trouvent un plaisir singulier à se cocufier mutuellement. » Voilà le reflet du monde des affaires américain tel que le renvoie une grande partie de la littérature américaine <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;"><ref>Cf. la brillante analyse de John Chamberlain, « The Businessman in Fiction » (''Fortune'', novembre 1948, pp. 134-148.</ref></ins>.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div> </div></td><td colspan="2" class="diff-side-added"></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==NOTES==</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>==NOTES==</div></td></tr>
<!-- diff cache key librairal:diff::1.12:old-97561:rev-97567 -->
</table>Giohttps://www.librairal.org/index.php?title=Ludwig_von_Mises:La_Mentalit%C3%A9_anti-capitaliste_-_La_litt%C3%A9rature_dans_un_r%C3%A9gime_capitaliste&diff=97561&oldid=prevGio le 24 octobre 2013 à 12:442013-10-24T12:44:03Z<p></p>
<table style="background-color: #fff; color: #202122;" data-mw="interface">
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<col class="diff-marker" />
<col class="diff-content" />
<tr class="diff-title" lang="fr">
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">← Version précédente</td>
<td colspan="2" style="background-color: #fff; color: #202122; text-align: center;">Version du 24 octobre 2013 à 13:44</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l38">Ligne 38 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 38 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>L'époque où le mouvement anti-capitaliste radical a acquis un pouvoir apparemment irrésistible, a engendré un nouveau genre littéraire, le roman policier. La génération des Anglais qui mirent le Parti travailliste au pouvoir fut enchantée par des auteurs comme Edgar Wallace. L'un des auteurs socialistes britanniques les plus marquants, G.D.H. Cole <ref>Voir ce que dit Mises sur G.D.H. Cole dans l'essai 3 du recueil ''Planning for freedom''. NdT.</ref>, est tout aussi remarquable comme auteur de romans policiers. Un marxiste cohérent devrait dire que le roman policier — peut-être avec les films d'Hollywood, les comédies et « l'art » du strip-tease — constitue la superstructure artistique de l'époque du syndicalisme et de la socialisation.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>L'époque où le mouvement anti-capitaliste radical a acquis un pouvoir apparemment irrésistible, a engendré un nouveau genre littéraire, le roman policier. La génération des Anglais qui mirent le Parti travailliste au pouvoir fut enchantée par des auteurs comme Edgar Wallace. L'un des auteurs socialistes britanniques les plus marquants, G.D.H. Cole <ref>Voir ce que dit Mises sur G.D.H. Cole dans l'essai 3 du recueil ''Planning for freedom''. NdT.</ref>, est tout aussi remarquable comme auteur de romans policiers. Un marxiste cohérent devrait dire que le roman policier — peut-être avec les films d'Hollywood, les comédies et « l'art » du strip-tease — constitue la superstructure artistique de l'époque du syndicalisme et de la socialisation.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>De nombreux historiens, sociologues et psychologues ont essayé d'expliquer la popularité de ce genre étrange. La plus approfondies de ces recherches est celle du professeur W.O. Aydelotte. Ce dernier a raison d'affirmer que le mérite historique des romans policiers est de décrire des rêveries et de nous renseigner ainsi sur les gens qui les lisent. Il a tout autant raison de suggérer que le lecteur s'identifie avec le détective, ce qui rend en général ce détective une extension de son ego <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">1</del>.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>De nombreux historiens, sociologues et psychologues ont essayé d'expliquer la popularité de ce genre étrange. La plus approfondies de ces recherches est celle du professeur W.O. Aydelotte. Ce dernier a raison d'affirmer que le mérite historique des romans policiers est de décrire des rêveries et de nous renseigner ainsi sur les gens qui les lisent. Il a tout autant raison de suggérer que le lecteur s'identifie avec le détective, ce qui rend en général ce détective une extension de son ego <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;"><ref>Cf. William O. Aydelotte, ''The Detective Story as a Historical Source'' (The Yale Review, 1949, Vol. XXXIX, pp. 76-95).</ref></ins>.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Ce lecteur est en fait un homme frustré qui n'a pas atteint la position que son ambition le poussait à rechercher. Comme nous l'avons déjà dit, il est disposé à se consoler en accusant l'injustice du système capitaliste. Il a échoué parce qu'il est honnête et respectueux de la loi. Ses concurrents plus chanceux ont réussi en raison de leur absence de probité : ils ont eu recours à des ruses déloyales auxquelles lui, homme pur consciencieux, n'aurait jamais songé. Si seulement les gens savaient à quel point ces arrogants sont malhonnêtes. Malheureusement, leurs crimes restent cachés et ils jouissent d'une réputation imméritée. Mais le jour du jugement dernier viendra. Lui-même les démasquera et dévoilera leurs méfaits.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Ce lecteur est en fait un homme frustré qui n'a pas atteint la position que son ambition le poussait à rechercher. Comme nous l'avons déjà dit, il est disposé à se consoler en accusant l'injustice du système capitaliste. Il a échoué parce qu'il est honnête et respectueux de la loi. Ses concurrents plus chanceux ont réussi en raison de leur absence de probité : ils ont eu recours à des ruses déloyales auxquelles lui, homme pur consciencieux, n'aurait jamais songé. Si seulement les gens savaient à quel point ces arrogants sont malhonnêtes. Malheureusement, leurs crimes restent cachés et ils jouissent d'une réputation imméritée. Mais le jour du jugement dernier viendra. Lui-même les démasquera et dévoilera leurs méfaits.</div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l48">Ligne 48 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 48 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Voilà pourquoi le roman policier est populaire auprès des gens souffrant d'une ambition frustrée. (Il y a également, bien entendu, d'autres lecteurs de romans policiers <ref>Mises s'est-il souvenu d'Ayn Rand, qui avait acquis la réputation de ne lire que ce genre d'ouvrage ?... (En fait, elle avait fini par lire de moins en moins, ne trouvant pas ce qu'elle cherchait, alors qu'elle aimait les romans de Spillane et Fleming. Voir ''The Romantic Manifesto'' pour ses analyses sur la littérature.). C'est fort peu vraisembable, notamment en raison de la date de publication du présent ouvrage (1956). Mais le rapprochement est amusant. On pourra voir [[Ludwig von Mises:La Mentalité anti-capitaliste - Les objections non économiques au capitalisme|plus loin]] que Mises ne partageait vraisemblablement pas non plus totalement les goûts architecturaux de la romancière (qu'elle a exprimés dans ''The Foutainhead'', [traduit en français sous le titre ''La Source vive'' pour le roman et ''Le Rebelle'' pour le film de King Vidor qui en a été tiré]).</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Voilà pourquoi le roman policier est populaire auprès des gens souffrant d'une ambition frustrée. (Il y a également, bien entendu, d'autres lecteurs de romans policiers <ref>Mises s'est-il souvenu d'Ayn Rand, qui avait acquis la réputation de ne lire que ce genre d'ouvrage ?... (En fait, elle avait fini par lire de moins en moins, ne trouvant pas ce qu'elle cherchait, alors qu'elle aimait les romans de Spillane et Fleming. Voir ''The Romantic Manifesto'' pour ses analyses sur la littérature.). C'est fort peu vraisembable, notamment en raison de la date de publication du présent ouvrage (1956). Mais le rapprochement est amusant. On pourra voir [[Ludwig von Mises:La Mentalité anti-capitaliste - Les objections non économiques au capitalisme|plus loin]] que Mises ne partageait vraisemblablement pas non plus totalement les goûts architecturaux de la romancière (qu'elle a exprimés dans ''The Foutainhead'', [traduit en français sous le titre ''La Source vive'' pour le roman et ''Le Rebelle'' pour le film de King Vidor qui en a été tiré]).</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Ce qui n'empêchait pas Mises de l'apprécier : « Ayn Rand est ''l'homme'' le plus courageux des États-Unis » avait-il confié à leur ami commun Henry Hazlitt, ce qui avait enchanté Rand (surtout l'emploi du terme ''d'homme''. Source : B. Branden, ''The Passion of Ayn Rand'' [Anchor Books, 1987, p. 189]. La citation exacte n'est cependant pas garantie : Roy Childs, dans son article « Ayn Rand and the Libertarian Movement » (''Update'', 1982), cite l'anecdote en racontant que Mises avait dit d'elle qu'elle était « un des plus grands ''hommes'' de l'histoire »). Voir aussi [http://www.mises.org/etexts/misesatlas.pdf la lettre qu'il lui avait adressée].</ref>). Ils rêvent jour et nuit d'assouvir leur vengeance sur leurs concurrents qui ont réussi. Ils rêvent de l'instant où leur rival, « menottes aux poignets, sera embarqué par la police. » Cette satisfaction leur est donnée indirectement lors du point culminant de l'histoire dans laquelle ils s'identifient au détective et identifient le meurtrier arrêté avec le rival qui les a dépassés <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">2</del>.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Ce qui n'empêchait pas Mises de l'apprécier : « Ayn Rand est ''l'homme'' le plus courageux des États-Unis » avait-il confié à leur ami commun Henry Hazlitt, ce qui avait enchanté Rand (surtout l'emploi du terme ''d'homme''. Source : B. Branden, ''The Passion of Ayn Rand'' [Anchor Books, 1987, p. 189]. La citation exacte n'est cependant pas garantie : Roy Childs, dans son article « Ayn Rand and the Libertarian Movement » (''Update'', 1982), cite l'anecdote en racontant que Mises avait dit d'elle qu'elle était « un des plus grands ''hommes'' de l'histoire »). Voir aussi [http://www.mises.org/etexts/misesatlas.pdf la lettre qu'il lui avait adressée].</ref>). Ils rêvent jour et nuit d'assouvir leur vengeance sur leurs concurrents qui ont réussi. Ils rêvent de l'instant où leur rival, « menottes aux poignets, sera embarqué par la police. » Cette satisfaction leur est donnée indirectement lors du point culminant de l'histoire dans laquelle ils s'identifient au détective et identifient le meurtrier arrêté avec le rival qui les a dépassés <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;"><ref>Un fait significatif est le succès de la diffusion des magazines à scandale [''exposé magazines''], la dernière nouveauté de la presse américaine. Ces magazines sont exclusivement consacrés à démasquer les méfaits et les vices secrets des gens connaissant le succès, plus particulièrement des millionnaires et des célébrités de l'écran. Selon le numéro du 11 juillet 1955 de ''Newsweek'', les ventes de l'un de ces magazines ont été estimées à 3,8 millions d'exemplaires pour septembre 1955. Il est évident que l'homme moyen se réjouit de l'exposé des péchés —réels ou imaginaires — de ceux qui l'éclipsent.</ref></ins>.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>== La liberté de la presse ==</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>== La liberté de la presse ==</div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-lineno" id="mw-diff-left-l54">Ligne 54 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 54 :</td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>La liberté de la presse est l'une des caractéristiques fondamentales d'une nation de citoyens libres. Elle constitue l'un des points essentiels du programme politique du libéralisme classique. Personne n'a jamais réussi à avancer la moindre objection défendable contre ces deux classiques : Areopagitica (1644) de John Milton et On liberty ([De la Liberté], 1859) de John Stuart Mill. L'absence de censure est le sang de la littérature.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>La liberté de la presse est l'une des caractéristiques fondamentales d'une nation de citoyens libres. Elle constitue l'un des points essentiels du programme politique du libéralisme classique. Personne n'a jamais réussi à avancer la moindre objection défendable contre ces deux classiques : Areopagitica (1644) de John Milton et On liberty ([De la Liberté], 1859) de John Stuart Mill. L'absence de censure est le sang de la littérature.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker" data-marker="−"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #ffe49c; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Une presse libre ne peut exister que s'il y a contrôle privé des moyens de production. Dans une communauté socialiste, où tous les moyens de publication et toutes les imprimeries sont possédés et dirigés par le gouvernement, il ne peut être question d'une presse libre. Seul le gouvernement détermine qui doit avoir le temps et l'occasion d'écrire, ainsi que ce qui doit être imprimé et publié. Comparée à la situation prévalant en Russie soviétique, même la Russie tsariste ressemblait, rétrospectivement, à un pays jouissant de la liberté de la presse. Quand les nazis ont perpétré leurs célèbres autodafés, ils se conformaient strictement aux plans de l'un des grands auteurs socialistes : Cabet <del style="font-weight: bold; text-decoration: none;">3</del>.</div></td><td class="diff-marker" data-marker="+"></td><td style="color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #a3d3ff; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Une presse libre ne peut exister que s'il y a contrôle privé des moyens de production. Dans une communauté socialiste, où tous les moyens de publication et toutes les imprimeries sont possédés et dirigés par le gouvernement, il ne peut être question d'une presse libre. Seul le gouvernement détermine qui doit avoir le temps et l'occasion d'écrire, ainsi que ce qui doit être imprimé et publié. Comparée à la situation prévalant en Russie soviétique, même la Russie tsariste ressemblait, rétrospectivement, à un pays jouissant de la liberté de la presse. Quand les nazis ont perpétré leurs célèbres autodafés, ils se conformaient strictement aux plans de l'un des grands auteurs socialistes : Cabet <ins style="font-weight: bold; text-decoration: none;"><ref>Cf. Cabet, ''Voyage en Icarie'', Paris, 1848, p. 127.</ref></ins>.</div></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><br/></td></tr>
<tr><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Comme toutes les nations se dirigent vers le socialisme, la liberté des auteurs disparaît peu à peu. Il devient jour après jour plus difficile de publier un livre ou un article dont le contenu déplait au gouvernement ou aux puissants groupes de pression. Les hérétiques ne sont pas encore « liquidés » comme en Russie, et leurs livres ne sont pas non plus brûlés par ordre de l'Inquisition. Il n'y a pas non plus de retour à l'ancien système de censure. Les soi-disant progressistes ont des armes bien plus efficaces à leur disposition. Leur principal outil d'oppression est de boycotter les auteurs, les directeurs d'édition, les éditeurs, les imprimeurs, les publicitaires et les lecteurs.</div></td><td class="diff-marker"></td><td style="background-color: #f8f9fa; color: #202122; font-size: 88%; border-style: solid; border-width: 1px 1px 1px 4px; border-radius: 0.33em; border-color: #eaecf0; vertical-align: top; white-space: pre-wrap;"><div>Comme toutes les nations se dirigent vers le socialisme, la liberté des auteurs disparaît peu à peu. Il devient jour après jour plus difficile de publier un livre ou un article dont le contenu déplait au gouvernement ou aux puissants groupes de pression. Les hérétiques ne sont pas encore « liquidés » comme en Russie, et leurs livres ne sont pas non plus brûlés par ordre de l'Inquisition. Il n'y a pas non plus de retour à l'ancien système de censure. Les soi-disant progressistes ont des armes bien plus efficaces à leur disposition. Leur principal outil d'oppression est de boycotter les auteurs, les directeurs d'édition, les éditeurs, les imprimeurs, les publicitaires et les lecteurs.</div></td></tr>
<!-- diff cache key librairal:diff::1.12:old-97557:rev-97561 -->
</table>Giohttps://www.librairal.org/index.php?title=Ludwig_von_Mises:La_Mentalit%C3%A9_anti-capitaliste_-_La_litt%C3%A9rature_dans_un_r%C3%A9gime_capitaliste&diff=97557&oldid=prevGio : Page créée avec « {{Navigateur|II. La philosophie sociale de l'homme ordinaire|[[Ludwig von... »2013-10-24T12:33:27Z<p>Page créée avec « {{Navigateur|<a href="/wiki/Ludwig_von_Mises:La_Mentalit%C3%A9_anti-capitaliste_-_La_philosophie_sociale_de_l%27homme_ordinaire" title="Ludwig von Mises:La Mentalité anti-capitaliste - La philosophie sociale de l'homme ordinaire">II. La philosophie sociale de l'homme ordinaire</a>|[[Ludwig von... »</p>
<a href="https://www.librairal.org/index.php?title=Ludwig_von_Mises:La_Mentalit%C3%A9_anti-capitaliste_-_La_litt%C3%A9rature_dans_un_r%C3%A9gime_capitaliste&diff=97557">Voir les modifications</a>Gio