Différences entre les versions de « Henry Hazlitt:L'Économie politique en une leçon - Chapitre IV – Pas de travaux publics sans impôts »

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J'ai choisi délibérément les exemples de travaux publics les plus probants et les plus coûteux, c'est-à-dire ceux qui sont le plus souvent et le plus impérieusement réclamés par les doctrinaires des dépenses budgétaires, ceux que le public honore de sa plus grande considération. Je n'ai rien dit des centaines de projets de moindre envergure dans lesquels on s'embarque sans hésiter du moment qu'il s'agit surtout de « donner du travail au peuple » ou de « faire travailler les gens ». Dans ce cas, nous l'avons vu, l'utilité devient une considération d'ordre tout à fait secondaire. Au surplus on vous dira que plus le travail est inutile, plus il est dispendieux, mieux il remplit son but, car il emploie alors la plus grande main-d'œuvre possible. Lorsqu'il en est ainsi, ces travaux publics créés de toutes pièces par les bureaucrates, ne se solderont vraisemblablement pas par un gain actif en faveur de la richesse et du bien-être publics par dollar dépensé, comme c'eût été le cas si les contribuables, au lieu d'être forcés d'abandonner une part de leurs économies à l'État, avaient été laissés libres de faire individuellement ce qu'ils voulaient de leur argent, et d'acheter les objets dont ils avaient besoin.
J'ai choisi délibérément les exemples de travaux publics les plus probants et les plus coûteux, c'est-à-dire ceux qui sont le plus souvent et le plus impérieusement réclamés par les doctrinaires des dépenses budgétaires, ceux que le public honore de sa plus grande considération. Je n'ai rien dit des centaines de projets de moindre envergure dans lesquels on s'embarque sans hésiter du moment qu'il s'agit surtout de « donner du travail au peuple » ou de « faire travailler les gens ». Dans ce cas, nous l'avons vu, l'utilité devient une considération d'ordre tout à fait secondaire. Au surplus on vous dira que plus le travail est inutile, plus il est dispendieux, mieux il remplit son but, car il emploie alors la plus grande main-d'œuvre possible. Lorsqu'il en est ainsi, ces travaux publics créés de toutes pièces par les bureaucrates, ne se solderont vraisemblablement pas par un gain actif en faveur de la richesse et du bien-être publics par dollar dépensé, comme c'eût été le cas si les contribuables, au lieu d'être forcés d'abandonner une part de leurs économies à l'État, avaient été laissés libres de faire individuellement ce qu'ils voulaient de leur argent, et d'acheter les objets dont ils avaient besoin.


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