Différences entre les versions de « Étienne Bonnot de Condillac:Le Commerce et le gouvernement considérés relativement l’un à l’autre - Conclusion des deux premières parties »

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J’ai voulu surtout répandre la lumière sur une science qui paraît ignorée au moins dans la pratique. Si j’y ai réussi, il ne restera plus qu’à savoir si les nations sont capables de se conduire d’après la lumière. Ce doute, s’il venait d’un homme qui eût plus de talents et plus de célébrité, pourrait peut-être leur ouvrir les yeux ; mais, pour moi, je sens bien que je ne ferai voir que ceux qui voient.
J’ai voulu surtout répandre la lumière sur une science qui paraît ignorée au moins dans la pratique. Si j’y ai réussi, il ne restera plus qu’à savoir si les nations sont capables de se conduire d’après la lumière. Ce doute, s’il venait d’un homme qui eût plus de talents et plus de célébrité, pourrait peut-être leur ouvrir les yeux ; mais, pour moi, je sens bien que je ne ferai voir que ceux qui voient.


Les nations sont comme les enfants. Elles ne font en général que ce qu’elles voient faire ; et ce qu’elles ont fait, elles le font long-temps, quelquefois toujours.
Les nations sont comme les enfants. Elles ne font en général que ce qu’elles voient faire ; et ce qu’elles ont fait, elles le font longtemps, quelquefois toujours.


Ce n’est pas la raison qui les fait changer, c’est le caprice ou l’autorité.
Ce n’est pas la raison qui les fait changer, c’est le caprice ou l’autorité.
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