Différences entre les versions de « Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique - Livre II - Chapitre II »

Aller à la navigation Aller à la recherche
aucun résumé de modification
m (espace)
 
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Navigateur|[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique - Livre II - Chapitre I|Des fondements de la valeur des choses]]|[[Jean-Baptiste Say]] - [[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique|Traité d'économie politique]]|[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique - Livre II - Chapitre III|Du prix en argent et du prix nominal]]}}
{{titre|[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique|Traité d'économie politique]]|[[Jean-Baptiste Say]]|Livre Second<br />Chapitre II - Des variations relatives et des variations réelles dans les prix.}}
{{titre|[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique|Traité d'économie politique]]|[[Jean-Baptiste Say]]|Livre Second<br />Chapitre II - Des variations relatives et des variations réelles dans les prix.}}


Ligne 71 : Ligne 74 :


Les vastes cultures qui s'y feront des denrées que nous appelons coloniales, les procureront à l'Europe avec une abondance extrême, et probablement à des prix très modiques. Les négociants qui auront des approvisionnements faits aux prix anciens perdront sur leurs marchandises ; mais tout ce qu'ils perdront sera gagné par les consommateurs, qui jouiront pendant un temps de ces produits à un prix inférieur aux frais qu'ils auront occasionnés ; peu à peu les négociants remplaceront des marchandises chèrement produites, par des marchandises pareilles provenant d'une production mieux entendue ; et les consommateurs jouiront alors d'une douceur de prix et d'une multiplication de jouissances qui ne coûtera plus rien à personne : car les marchandises reviendront moins cher aux négociants, qui les vendront à plus bas prix ; il en résultera au contraire un grand développement d'industrie, et de nouvelles voies ouvertes à la fortune.
Les vastes cultures qui s'y feront des denrées que nous appelons coloniales, les procureront à l'Europe avec une abondance extrême, et probablement à des prix très modiques. Les négociants qui auront des approvisionnements faits aux prix anciens perdront sur leurs marchandises ; mais tout ce qu'ils perdront sera gagné par les consommateurs, qui jouiront pendant un temps de ces produits à un prix inférieur aux frais qu'ils auront occasionnés ; peu à peu les négociants remplaceront des marchandises chèrement produites, par des marchandises pareilles provenant d'une production mieux entendue ; et les consommateurs jouiront alors d'une douceur de prix et d'une multiplication de jouissances qui ne coûtera plus rien à personne : car les marchandises reviendront moins cher aux négociants, qui les vendront à plus bas prix ; il en résultera au contraire un grand développement d'industrie, et de nouvelles voies ouvertes à la fortune.
</div>
{{Navigateur|[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique - Livre II - Chapitre I|Des fondements de la valeur des choses]]|[[Jean-Baptiste Say]]&nbsp;-&nbsp;[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique|Traité d'économie politique]]|[[Jean-Baptiste Say:Traité d'économie politique - Livre II - Chapitre III|Du prix en argent et du prix nominal]]}}
273

modifications

Menu de navigation