Différences entre les versions de « Charles Gave:Le patient socialiste est mort, l’électro-encéphalogramme est plat, mais qui va lui dire »

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{{infobox Un libéral nommé Jésus}}
{{infobox Un libéral nommé Jésus}}
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Où l’auteur montre que les débats d’idées souvent ne sont que des gloses sur des concepts développés par des penseurs morts depuis longtemps.  
''Où l’auteur montre que les débats d’idées souvent ne sont que des gloses sur des concepts développés par des penseurs morts depuis longtemps.''


Car, après tout, et comme le souligne un humoriste anonyme :
Car, après tout, et comme le souligne un humoriste anonyme :
Il n’y a eu que six idées importantes émises depuis le début des temps, et elles l’ont toutes été par des membres du peuple élu.
::Il n’y a eu que six idées importantes émises depuis le début des temps, et elles l’ont toutes été par des membres du peuple élu.
Tout est en Dieu (Abraham)
::Tout est en Dieu (Abraham)
Tout est dans la Loi (Moise)
::Tout est dans la Loi (Moise)
Tout est dans l’Amour (le Christ)
::Tout est dans l’Amour (le Christ)
Tout est dans l’Argent (Marx)
::Tout est dans l’Argent (Marx)
Tout est dans le Sexe (Freud)
::Tout est dans le Sexe (Freud)


Tout est…Relatif (Einstein)  
::Tout est…Relatif (Einstein)  


Et le sujet de ce livre est un peu la confrontation entre Jésus et Marx.
Et le sujet de ce livre est un peu la confrontation entre Jésus et Marx.
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La première contrepartie de cette spécialisation c’était bien entendu la nécessité de concentrer massivement les populations pour servir le Moloch, à la gueule béante et crachant le feu  (l’image des hauts fourneaux vient  ici tout naturellement à l’esprit).  
La première contrepartie de cette spécialisation c’était bien entendu la nécessité de concentrer massivement les populations pour servir le Moloch, à la gueule béante et crachant le feu  (l’image des hauts fourneaux vient  ici tout naturellement à l’esprit).  


La deuxième contrepartie, c’était la nécessité d’une accumulation massive de capital entre les mains de quelques uns, les industriels–entrepreneurs, prenant tous les risques , payant tous les frais et se retrouvant en fin de parcours avec la différence entre leurs coûts (certains) et leurs revenus (incertains) .  
La deuxième contrepartie, c’était la nécessité d’une accumulation massive de capital entre les mains de quelques uns, les industriels–entrepreneurs, prenant tous les risques , payant tous les frais et se retrouvant en fin de parcours avec la différence entre leurs coûts (certains) et leurs revenus (incertains)<ref>Cette différence, elle s’appelle profit (toujours excessif) dans le cas ou elle est positive ou perte quand elle est négative (dans ce cas l’entrepreneur est un idiot dans le meilleur des cas ou un escroc le reste du temps). Voir ''des Lions menés par des Anes'' pour plus de détail.</ref> .  


Résumons .
Résumons .
La première révolution industrielle concentre au même endroit des populations immenses et des capitaux gigantesques.  Dans ce monde nouveau, le travailleur de base est totalement interchangeable.  
La première révolution industrielle concentre au même endroit des populations immenses et des capitaux gigantesques.  Dans ce monde nouveau, le travailleur de base est totalement interchangeable.  
Peu éduqué, il arrive en général de la campagne, ou les conditions de vie sont bien pires qu’à la ville et les possibilités de promotion totalement inexistantes, les campagnes servant comme réservoirs de main d’œuvre à bon marché, un peu comme en Chine actuellement  
Peu éduqué, il arrive en général de la campagne, ou les conditions de vie sont bien pires qu’à la ville et les possibilités de promotion totalement inexistantes, les campagnes servant comme réservoirs de main d’œuvre à bon marché, un peu comme en Chine actuellement  
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On aurait pu imaginer que ces organisations restent purement pragmatiques, et ne justifient de leur existence que par l’amélioration du sort de leurs commettants.  
On aurait pu imaginer que ces organisations restent purement pragmatiques, et ne justifient de leur existence que par l’amélioration du sort de leurs commettants.  
C’est en effet ce qui s’est produit ici ou là, par exemple aux Etats-Unis.
C’est en effet ce qui s’est produit ici ou là, par exemple aux Etats-Unis.
Mais il est peu d’exemple dans l’histoire qu’il y ait creation de nouvelles organisations humaines, sans qu’immédiatement des intellectuels (en particulier en France ) ne se mettent à théoriser le pourquoi et le comment de ces nouvelles organisations. (Apres tout, ils sont là pour ça, créer des concepts).
Mais il est peu d’exemple dans l’histoire qu’il y ait creation de nouvelles organisations humaines, sans qu’immédiatement des intellectuels (en particulier en France<ref>Comme le disait un Pape : « Tant qu’une hérésie n’est pas passée en France, elle n’est pas dangereuse »</ref>) ne se mettent à théoriser le pourquoi et le comment de ces nouvelles organisations. (Apres tout, ils sont là pour ça, créer des concepts).


De ce fait, assez rapidement, ces organisations embarquèrent (dans la vieille Europe) un contenu idéologique considérable que nous appellerons par commodité le socialisme.     
De ce fait, assez rapidement, ces organisations embarquèrent (dans la vieille Europe) un contenu idéologique considérable que nous appellerons par commodité le socialisme.     


Et ce bagage conceptuel, que nous traînons encore aujourd’hui, vient directement de la première révolution industrielle, déjà presque bicentenaire.
Et ce bagage conceptuel, que nous traînons encore aujourd’hui, vient directement de la première révolution industrielle, déjà presque bicentenaire.
Et ici, une fois encore avec une satisfaction mal dissimulée l’auteur va devoir puiser dans sa remarquable culture.
Et ici, une fois encore avec une satisfaction mal dissimulée l’auteur va devoir puiser dans sa remarquable culture<ref>On se souvient de la célèbre formule d’Edouard Herriot “ la culture c’est comme la confiture, moins il y en a, plus on l’étale”</ref>.
Nos intellectuels, s’essayant à théoriser le développement de ce phénomène nouveau dans l’histoire, s’appuyèrent sur les travaux de ce qu’il est convenu d’appeler les économistes « classiques », en particulier Ricardo et Malthus.  
Nos intellectuels, s’essayant à théoriser le développement de ce phénomène nouveau dans l’histoire, s’appuyèrent sur les travaux de ce qu’il est convenu d’appeler les économistes « classiques », en particulier Ricardo et Malthus.  
Ces deux très grands penseurs écrivaient au début du dix neuvième siècle et essayaient de comprendre ce qui se passait- sous leurs yeux. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne disposaient pas de beaucoup de recul.
Ces deux très grands penseurs écrivaient au début du dix neuvième siècle et essayaient de comprendre ce qui se passait- sous leurs yeux. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne disposaient pas de beaucoup de recul.
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La baisse tendancielle de la rentabilité du capital était la même idée, appliquée cette fois au capital : du fait de la concurrence excessive créée par la liberté d’investir, les bonnes idées étaient immédiatement copiées, ce qui faisait baisser la rentabilité du capital en dessous du coût du capital et déclenchait des crises cycliques de surproduction.                                                                        Ces crises amenaient inéluctablement à des concentrations et en fin de parcours, bien entendu, à des monopoles. (Le Grand Capital Monopolistique, comme aimait à le dire le PCF après la deuxième guerre mondiale)
La baisse tendancielle de la rentabilité du capital était la même idée, appliquée cette fois au capital : du fait de la concurrence excessive créée par la liberté d’investir, les bonnes idées étaient immédiatement copiées, ce qui faisait baisser la rentabilité du capital en dessous du coût du capital et déclenchait des crises cycliques de surproduction.                                                                        Ces crises amenaient inéluctablement à des concentrations et en fin de parcours, bien entendu, à des monopoles. (Le Grand Capital Monopolistique, comme aimait à le dire le PCF après la deuxième guerre mondiale)


Chez Malthus , ils prirent avec délectation l’idée profondément pessimiste que la population se développe selon une progression géométrique et les ressources, en particulier agricoles, selon une progression arithmétique (Idée apparemment logique, mais fausse, ce que toute l’expérience historique des deux derniers siècles a montré, mais idée curieuse pour un pasteur.car le pessimisme est une faute contre l’esprit, la seule qui d’après le Christ soit impardonnable.)
Chez Malthus<ref>Malthus n’était pas economiste, mais pasteur.</ref>, ils prirent avec délectation l’idée profondément pessimiste que la population se développe selon une progression géométrique et les ressources, en particulier agricoles, selon une progression arithmétique (Idée apparemment logique, mais fausse, ce que toute l’expérience historique des deux derniers siècles a montré, mais idée curieuse pour un pasteur.car le pessimisme est une faute contre l’esprit, la seule qui d’après le Christ soit impardonnable.)


Comme on le voit, toute la théorie classique était ancrée dans l’idée du gâteau de taille fixe  
Comme on le voit, toute la théorie classique était ancrée dans l’idée du gâteau de taille fixe  
En termes simples, cela peut se traduire par l’idée  « qu’il n’y en aura pas assez pour tout le monde ».  
En termes simples, cela peut se traduire par l’idée  « qu’il n’y en aura pas assez pour tout le monde »<ref>Bien des mouvements écologiques empruntent toute leur logique à Malthus.
Voir un livre remarquable du Danois  Leif Thornval « L’écologiste sceptique», ou cette idée est battue en brèche de façon parfaitement scientifique,
</ref>.  


Marx et Lénine sautèrent avec enthousiasme sur ces billevesées et ajoutèrent leurs pierres à ces contributions éminentes.
Marx et Lénine sautèrent avec enthousiasme sur ces billevesées et ajoutèrent leurs pierres à ces contributions éminentes.


De la présence aux mêmes endroits de masses immenses de population et de montants considérables de capital, Marx tira la théorie de la « Lutte des Classes ».                                                Une lutte à mort serait engagée entre le Capital et le Travail. Chaque classe est représentée par un vocable, d’un coté les bourgeois (le mal, le passé), de l’autre, les proletaires (le bien, le futur).                                                                                                          En fin de parcours, le travail l’emportera après la crise ultime et inéluctable du capitalisme.                                                                     Et ce sera le « grand soir », la fin de l’histoire, marquée par l’apparition du paradis sur terre.                                                Lénine, en déduisit fort logiquement que dans ces conditions, c’était un devoir moral que d’accélérer la fin du capitalisme. Cela supposait que le nouveau Messie, le prolétariat soit « guidé » par une « avant-garde » capable de comprendre le mouvement de cette inéluctable Histoire.                                                                                            Bien entendu, cette avant-garde devait s’affranchir avant toutes choses de l’idée, oh combien bourgeoise, (et donc originaire du monde du capital) de liberté individuelle et de droits de la personne humaine.                                                                                                          Pour Marx, pour Lénine, pour tout bon socialiste, l’état  de droit, la superstructure politique n’est que le résultat de l’infrastructure économique et ne présente aucun caractère moral particulier.
De la présence aux mêmes endroits de masses immenses de population et de montants considérables de capital, Marx tira la théorie de la « Lutte des Classes ».                                                Une lutte à mort serait engagée entre le Capital et le Travail. Chaque classe est représentée par un vocable, d’un coté les bourgeois (le mal, le passé), de l’autre, les proletaires (le bien, le futur).                                                                                                          En fin de parcours, le travail l’emportera après la crise ultime et inéluctable du capitalisme.                                                                  
 
Et ce sera le « grand soir », la fin de l’histoire, marquée par l’apparition du paradis sur terre.                                                 
 
Lénine, en déduisit fort logiquement que dans ces conditions, c’était un devoir moral que d’accélérer la fin du capitalisme. Cela supposait que le nouveau Messie, le prolétariat soit « guidé » par une « avant-garde » capable de comprendre le mouvement de cette inéluctable Histoire.                                                                                            Bien entendu, cette avant-garde devait s’affranchir avant toutes choses de l’idée, oh combien bourgeoise, (et donc originaire du monde du capital) de liberté individuelle et de droits de la personne humaine.                                                                                                          Pour Marx, pour Lénine, pour tout bon socialiste, l’état  de droit, la superstructure politique n’est que le résultat de l’infrastructure économique et ne présente aucun caractère moral particulier.
La légitimité politique venait dans leur monde non pas des élections et du respect d’on ne sait quelles règles formelles, mais de la capacité a comprendre, et donc a anticiper, le mouvement de l’histoire.                                                                                                                Le socialiste,  le communiste conséquents avec leur doctrine n’ont que mépris pour les libertés formelles et la démocratie bourgeoise.   
La légitimité politique venait dans leur monde non pas des élections et du respect d’on ne sait quelles règles formelles, mais de la capacité a comprendre, et donc a anticiper, le mouvement de l’histoire.                                                                                                                Le socialiste,  le communiste conséquents avec leur doctrine n’ont que mépris pour les libertés formelles et la démocratie bourgeoise.   


Ces grandes et profondes idées se rejoignirent dans une dernière : puisque la richesse ne provenait que de l’exploitation des faibles par les forts (exploitation de l’homme par l’homme), il fallait à tout prix conquérir le pouvoir politique pour assurer, au mieux des intérêts du plus grand nombre, une répartition égalitaire de la valeur ajoutée.                                                                                      Et soudain, sans crier gare, sans nous prévenir, on nous change la nature même de la morale.                                                                        Est moral non plus le résultat des efforts individuels (comme on fait son lit, on se couche, disait on autrefois), mais un résultat similaire pour tout le monde, a l’arrivée…                                                                            C’est maintenant cette répartition égalitaire qui définit la morale.                                                                                                 Le lecteur aura immédiatement remarqué le saut logique auquel les tenants de cette thèse viennent de procéder.                                                    Ce n’est plus l’ascèse individuelle, pendant l’action, qui est à l’origine de la morale, comme dans le Christianisme, c’est le résultat collectif, à l’arrivée.                                                                                            C’est bien entendu dans ce saut d’une morale individuelle à une morale collective que tous les totalitarismes ont trouvé leurs racines.
Ces grandes et profondes idées se rejoignirent dans une dernière : puisque la richesse ne provenait que de l’exploitation des faibles par les forts (exploitation de l’homme par l’homme), il fallait à tout prix conquérir le pouvoir politique pour assurer, au mieux des intérêts du plus grand nombre, une répartition égalitaire de la valeur ajoutée.                                                                                      Et soudain, sans crier gare, sans nous prévenir, on nous change la nature même de la morale.                                                                        Est moral non plus le résultat des efforts individuels (comme on fait son lit, on se couche, disait on autrefois), mais un résultat similaire pour tout le monde, a l’arrivée…<ref>Autrefois, dans l’enfance de l’auteur, dans l’histoire des trois petits cochons, les deux premiers cochons qui refusaient de faire un effort étaient bouffés par le loup. Aujourd’hui, ils se réfugient chez leur frère…
Est ce un progrès de la conscience ou une lâcheté?
</ref>                                                                              
 
C’est maintenant cette répartition égalitaire qui définit la morale.                                                                                              
 
Le lecteur aura immédiatement remarqué le saut logique auquel les tenants de cette thèse viennent de procéder.                                                    Ce n’est plus l’ascèse individuelle, pendant l’action, qui est à l’origine de la morale, comme dans le Christianisme, c’est le résultat collectif, à l’arrivée.                                                                                             
 
C’est bien entendu dans ce saut d’une morale individuelle à une morale collective que tous les totalitarismes ont trouvé leurs racines.
  Il faut faire ici deux remarques ;
  Il faut faire ici deux remarques ;
• Les racines intellectuelles de la social- démocratie et du communisme le plus dur sont exactement les mêmes
• Les racines intellectuelles de la social- démocratie et du communisme le plus dur sont exactement les mêmes
• Il n’y a pas de différence dans l’essence de ce qu’ils pensent entre Martine Aubry et Lénine (quoique parfois Lénine ait donné l’impression de comprendre quelque chose a l’économie : cf. la NEP )   
• Il n’y a pas de différence dans l’essence de ce qu’ils pensent entre Martine Aubry et Lénine (quoique parfois Lénine ait donné l’impression de comprendre quelque chose a l’économie : cf. la NEP<ref>La NEP consacra l’abandon de la politique économique débile suivie par les communistes Russes pendant les premières années de la révolution.</ref>)   
                                                                                                                              
                                                                                                                              
Quand nous démontrerons dans le cours du texte que le socialisme est moralement pervers et économiquement désastreux, nous l’entendrons dans toutes ses manifestations allant de Pol Pot a messieurs Jospin ou Strauss-Kahn, du quotidien du peuple au Monde…                                                                                                        Cette communauté de racines explique bien entendu la remarquable indulgence que tous nos socialistes soit disant démocrates ont toujours eue pour leurs petits frères communistes, partisans de méthodes plus musclées.                                                                                Dans le fonds, nos socialistes regrettent souvent de ne pas avoir le « courage » de leurs camarades de lutte communistes.                                                                            Mais ils ont toujours respecté la pureté de l’idéal égalitaire qui motivait Lénine, Staline, Mao, Ho Chi Min, Castro…                                                              Quand ils songent à toutes les saletés que le capitalisme engendre, comparées à la ferme bonté de leurs héros mentionnés plus haut, leurs yeux se baignent encore de larmes.                                                                                                                                                               
Quand nous démontrerons dans le cours du texte que le socialisme est moralement pervers et économiquement désastreux, nous l’entendrons dans toutes ses manifestations allant de Pol Pot a messieurs Jospin ou Strauss-Kahn, du quotidien du peuple au Monde…                                                                                                        Cette communauté de racines explique bien entendu la remarquable indulgence que tous nos socialistes soit disant démocrates ont toujours eue pour leurs petits frères communistes, partisans de méthodes plus musclées.                                                                                 
 
Dans le fond, nos socialistes regrettent souvent de ne pas avoir le « courage » de leurs camarades de lutte communistes.                                                                             
 
Mais ils ont toujours respecté la pureté de l’idéal égalitaire qui motivait Lénine, Staline, Mao, Ho Chi Min, Castro…                                                               


Toute la réalité , mais aussi tous les progrès de la réflexion économique des deux derniers siècles ont prouvé à quel point les hypothèses théoriques sur lesquelles s’appuie le socialisme, apparemment logiques sont cependant toutes fausses.
Quand ils songent à toutes les saletés que le capitalisme engendre, comparées à la ferme bonté de leurs héros mentionnés plus haut, leurs yeux se baignent encore de larmes.                                                                                                                                                               
Toute la ''réalité''<ref>Nos intellectuels, en particulier en France, ne s’arrêtent pas à ces détails.
    JF Revel s’échine depuis des lustres a utiliser l’argument de la réalité pour les amener      a résipiscence.
Il ferait beau voir que nos intellectuels changent leurs opinions en fonction de la réalité. Leurs attitudes ne sont pas fondées sur la logique expérimentale mais sur des croyances de nature religieuses.
Ils utilisent toujours l’argument d’autorité et jamais la logique expérimentale
</ref> , mais aussi tous les progrès de la réflexion économique des deux derniers siècles ont prouvé à quel point les hypothèses théoriques sur lesquelles s’appuie le socialisme, apparemment logiques sont cependant toutes fausses.


Il nous faut maintenant expliquer pourquoi.  
Il nous faut maintenant expliquer pourquoi.
Ils avaient oublié tout simplement que l’homme, quand on le laisse libre trouve des solutions adaptées aux problèmes qui se posent a lui.
Ils avaient oublié tout simplement que l’homme, ''quand on le laisse libre'' trouve des solutions adaptées aux problèmes qui se posent a lui.
Ces grandes et profondes intelligences avaient oublié une chose, une seule, la capacité du cerveau humain à engendrer des inventions, en termes simples, le progrès technique.                                 
Ces grandes et profondes intelligences avaient oublié une chose, une seule, la capacité du cerveau humain à engendrer des inventions, en termes simples, le progrès technique.                                 


Alfred Sauvy à ce propos racontait une charmante anecdote :
Alfred Sauvy<ref>A Sauvy, économiste, démographe, sociologue l’un des meilleurs esprits que la France ait engendré. A eu une profonde influence sur l’auteur, par ses écrits, qui mériteraient d’être re-édités. (cf. par exemple, l’économie du diable)
Se revendiquait de gauche.</ref> à ce propos racontait une charmante anecdote :
 
Accompagnant un ministre socialiste sur le site de grands travaux, il avait entendu celui-ci lui dire, en voyant des bulldozers au travail  
Accompagnant un ministre socialiste sur le site de grands travaux, il avait entendu celui-ci lui dire, en voyant des bulldozers au travail  
« Impressionnant, mais imaginez combien d’hommes on pourrait utiliser si à la place de ces machines, les travailleurs avaient des pelles ».
 
« Impressionnant, mais imaginez combien d’hommes on pourrait utiliser si à la place de ces machines, les travailleurs avaient des pelles ».
 
Ce a quoi Alfred Sauvy avait répondu :
Ce a quoi Alfred Sauvy avait répondu :
« Monsieur le Ministre, imaginez s’ils avaient des petites cuillères »  
« Monsieur le Ministre, imaginez s’ils avaient des petites cuillères »  
En termes clairs, les socialistes n’ont jamais intégré la capacité de l’esprit humain, quand il est libre, à engendrer des inventions.
En termes clairs, les socialistes n’ont jamais intégré la capacité de l’esprit humain, quand il est libre, à engendrer des inventions.
Ils n’ont vu arriver :  
Ils n’ont vu arriver :  


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Eux les révolutionnaires professionnels, les défenseurs acharnés de toutes les révolutions pourvu qu’elles se disent «  de gauche », ils ont raté toutes les vraies révolutions, les révolutions technologiques, qui étaient faites les unes après les autres par leur ennemi de classe, le bourgeois.
Eux les révolutionnaires professionnels, les défenseurs acharnés de toutes les révolutions pourvu qu’elles se disent «  de gauche », ils ont raté toutes les vraies révolutions, les révolutions technologiques, qui étaient faites les unes après les autres par leur ennemi de classe, le bourgeois.
Pas une invention importante à mettre au crédit du socialisme, pas une seule, en deux cent ans (ou de l’union soviétique, en 80 ans ou de ses satellites en quarante ans quand ils étaient au pouvoir sans partage).
Pas une invention importante à mettre au crédit du socialisme, pas une seule, en deux cent ans<ref>Pas grand chose à se mettre sous la dent dans le domaine artistique non plus.
Ce qui ne veut pas dire qu’il n’ait pas eu d’artistes socialistes ou communistes de grande qualité. Il y en a eu.
Mais ils vivaient tous tranquillement sur la cote d’azur ou en Californie.
Picasso en est un merveilleux exemple qui vendait ses œuvres fort cher aux milliardaires et aux musées Américains, tout en se disant communiste.
En URSS, il aurait été dans un camp (cf.le portrait de Staline en première page de l’Humanité le lendemain de la mort du dictateur, pour lequel il avait du platement s’excuser)</ref> (ou de l’union soviétique, en 80 ans ou de ses satellites en quarante ans quand ils étaient au pouvoir sans partage).
Mais là ou les choses deviennent franchement comiques, c’est lorsque l’on considère la nature de la dernière révolution technologique, celle que nous vivons actuellement.
Mais là ou les choses deviennent franchement comiques, c’est lorsque l’on considère la nature de la dernière révolution technologique, celle que nous vivons actuellement.


La première Révolution Industrielle avait accrue de façon extraordinaire le capital musculaire de l’humanité, au prix d’une enregimentation massive des populations dans leur cadre de travail.  
La première Révolution Industrielle avait accrue de façon extraordinaire le capital musculaire de l’humanité, au prix d’une enregimentation massive des populations dans leur cadre de travail.  
Quelque part, la liberté individuelle avait (peut être ) diminué.
 
Quelque part, la liberté individuelle avait (peut être<ref>Nous disons peut être parce qu’après tout la liberté individuelle de l’ouvrier agricole soumis a des famines répétées parce que on ne pouvait transporter les excédents crées en Beauce vers les pénuries en Champagne était pour le moins limitée.</ref>) diminué.
 
La deuxième Révolution Industrielle, celle que nous entamons (car elle commence a peine !) va multiplier de façon stupéfiante non pas les muscles de chaque homme, mais les capacités de son cerveau,  par un libre et constant accès à l’information et a l’instruction.
La deuxième Révolution Industrielle, celle que nous entamons (car elle commence a peine !) va multiplier de façon stupéfiante non pas les muscles de chaque homme, mais les capacités de son cerveau,  par un libre et constant accès à l’information et a l’instruction.
Or, comme le disait déjà Jean Bodin au seizième siècle :
Or, comme le disait déjà Jean Bodin au seizième siècle :
« Il n’est de richesse que d’hommes »
« Il n’est de richesse que d’hommes »
Chaque individu  dans le monde d’aujourd’hui a accès, en temps réel, à une information variée et de qualité, indépendante des pouvoirs politiques et économiques, et qu’il peut trier et organiser  selon ses besoins a lui.
Chaque individu  dans le monde d’aujourd’hui a accès, en temps réel, à une information variée et de qualité, indépendante des pouvoirs politiques et économiques, et qu’il peut trier et organiser  selon ses besoins a lui.
Le magistère moral que nos esprits socialistes étroits avaient su se constituer était fondé sur l’accès privilégié qu’ils avaient sur l’information et le contrôle de celle-ci.
 
Le magistère moral que nos esprits socialistes étroits<ref>L’auteur s’excuse de la redondance, mais ce qui va sans dire va encore mieux en le disant.</ref> avaient su se constituer était fondé sur l’accès privilégié qu’ils avaient sur l’information et le contrôle de celle-ci.


FINI.
FINI.
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ne sont d’aucune utilité pour expliquer ou comprendre le monde d’aujourd’hui.  
ne sont d’aucune utilité pour expliquer ou comprendre le monde d’aujourd’hui.  
Eux-mêmes, les défenseurs de toujours de ces idées, n’y croient guère plus !  
Eux-mêmes, les défenseurs de toujours de ces idées, n’y croient guère plus !  
Comme les communistes soviétiques dans les années Gorbatchev, ils vivent dans le mensonge. (Et qui est «  le prince du mensonge  ? »)
Comme les communistes soviétiques dans les années Gorbatchev, ils vivent dans le mensonge. (Et qui est «  le prince du mensonge  ? »<ref>D’après le Christ, le diable…</ref>)


Que le lecteur, lors d’une discussion avec l’un de ses amis socialistes lui demande simplement
Que le lecteur, lors d’une discussion avec l’un de ses amis socialistes lui demande simplement
«  A ton avis QUI  crée des emplois  ? »
«  A ton avis QUI  crée des emplois  ?<ref>La réponse est simple: les entrepreneurs et uniquement les entrepreneurs (voir ''des Lions menes par des Anes'')</ref>»
 
Et qu’il s’amuse du spectacle.
Et qu’il s’amuse du spectacle.


Tout cela leur pose un léger problème du point de vue politique.
Tout cela leur pose un léger problème du point de vue politique.
Ces éminentes personnalités justifiaient leur prééminence par leur profond savoir. Dans leur grande bonté, ils étaient prêts à mettre au service des classes laborieuses leurs immenses connaissances.  
Ces éminentes personnalités justifiaient leur prééminence par leur profond savoir. Dans leur grande bonté, ils étaient prêts à mettre au service des classes laborieuses leurs immenses connaissances.  
Ils découvrent soudain que tout ce prétendu savoir n’est que calembredaines, ce qui ne les gène guère.
Ils découvrent soudain que tout ce prétendu savoir n’est que calembredaines, ce qui ne les gène guère.
Que tout le monde sache qu’ils sont nuls, voila qui les embarrasse beaucoup plus…
Que tout le monde sache qu’ils sont nuls, voila qui les embarrasse beaucoup plus…
Vont-ils demander pardon à ceux qu’ils ont trompé si longtemps, et consacrer leurs temps à des œuvres charitables dans leurs quartiers, servir la soupe dans les restaurants du cœur, ou partir chez Mère Teresa, pour assouvir leur désir d’être utiles, et peut être se faire pardonner  ?  
 
Vont-ils demander pardon à ceux qu’ils ont trompé si longtemps, et consacrer leurs temps à des œuvres charitables dans leurs quartiers, servir la soupe dans les restaurants du cœur, ou partir chez Mère Teresa, pour assouvir leur désir d’être utiles, et peut être se faire pardonner  <ref>Comme il était écrit sur une statue de Marx a Moscou en 1990 « Travailleurs de tous les pays…pardonnez moi »</ref>?  


Point du tout, ils sont sur les estrades et les tréteaux continuant à se battre comme des chiens, non plus pour défendre leurs idées, ce qui avait une certaine noblesse mais pour conserver leurs places.
Point du tout, ils sont sur les estrades et les tréteaux continuant à se battre comme des chiens, non plus pour défendre leurs idées, ce qui avait une certaine noblesse mais pour conserver leurs places.
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Et avec leur bonne foi habituelle, ils essaient de tirer des racines mêmes de notre civilisation des arguments pour conforter leurs points.  
Et avec leur bonne foi habituelle, ils essaient de tirer des racines mêmes de notre civilisation des arguments pour conforter leurs points.  


Ayant échoué sur le coté Grec, ils se rabattent sur le coté Chrétien.  
Ayant échoué sur le coté Grec, ils se rabattent sur le coté Chrétien<ref>C’est ce que l’on peut appeler la morale Western : d’un coté, eux, les bons, les altruistes et de l’autre les méchants, les égoïstes, ou les abrutis.
Pour ceux qui veulent s’amuser a dérouler cette logique jusqu’au bout, lire les livres de Ayn Rand, ou elle montre fort bien qu’une société fondée sur un altruisme égalitaire ostentatoire se termine toujours dans la pauvreté et la dictature.
</ref>.  


Ils prétendent que ce qu’ils disent est l’essence  morale de notre civilisation, distillée par eux pour notre époque.
Ils prétendent que ce qu’ils disent est l’essence  morale de notre civilisation, distillée par eux pour notre époque.
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L’essence de la Morale change à nouveau, et surprise, surprise, qui est toujours capable de distinguer entre le Bien et le Mal ?
L’essence de la Morale change à nouveau, et surprise, surprise, qui est toujours capable de distinguer entre le Bien et le Mal ?
Nos chers intellectuels!
Nos chers intellectuels!
Dépouillé de la blouse blanche du savant, nos penseurs (de gauche, cela va sans dire, puisque l’on ne peut penser qu’a gauche) endossent la chasuble et les robes a phylactères des Pharisiens, se bousculent pour rester au premier rang en se battant pour continuer a passer a la Télévision…
Dépouillé de la blouse blanche du savant, nos penseurs (de gauche, cela va sans dire, puisque l’on ne peut penser qu’a gauche) endossent la chasuble et les robes a phylactères des Pharisiens, se bousculent pour rester au premier rang en se battant pour continuer a passer a la Télévision…
Et ce message, à notre grande stupéfaction est a nouveau égalitariste, étatiste, collectiviste et pessimiste.
Et ce message, à notre grande stupéfaction est a nouveau égalitariste, étatiste, collectiviste et pessimiste.
Curieusement c’était déjà celui qu’ils proposaient avant que des événements  inattendus (par eux) ne les forcent à changer les supports de leurs raisonnements.
Curieusement c’était déjà celui qu’ils proposaient avant que des événements<ref>L’ancien premier ministre Britannique MacMillan, homme de haute culture, était interviewé par un journaliste qui voulait écrire sa biographie. Ce dernier lui posa la question : qu’est ce qu’il y a de plus difficile dans l’exercice du pouvoir ?
La réponse fut superbe : les faits, mon pauvre ami, prendre en compte les faits !
</ref> inattendus<ref>Von Mises et Hayek avaient montre de façon logique et irréfutable que le socialisme ne pouvait que s’effondrer</ref> (par eux) ne les forcent à changer les supports de leurs raisonnements.
 
Or une lecture attentive du texte montre sans ambiguïté aucune que les évangiles sont individualistes et donc tout a fait compatibles avec le capitalisme, mais par contre totalement en opposition avec le collectivisme l’égalitarisme et le pessimisme et de ce fait totalement incompatibles avec le socialisme.  
Or une lecture attentive du texte montre sans ambiguïté aucune que les évangiles sont individualistes et donc tout a fait compatibles avec le capitalisme, mais par contre totalement en opposition avec le collectivisme l’égalitarisme et le pessimisme et de ce fait totalement incompatibles avec le socialisme.  
S’appuyer sur une murale soit disant Chrétienne pour rester au pouvoir alors que l’on n’a plus rien a dire est une escroquerie.intellectuelle de première envergure.  
S’appuyer sur une murale soit disant Chrétienne pour rester au pouvoir alors que l’on n’a plus rien a dire est une escroquerie.intellectuelle de première envergure.  
Il suffit de relire les évangiles la plume a la main pour s’en convaincre.
Il suffit de relire les évangiles la plume a la main pour s’en convaincre.
C’est à cette lecture que nous convions l’acheteur de notre livre.
C’est à cette lecture que nous convions l’acheteur de notre livre.
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