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Peu importe la morale prétendant qu'un homme pauvre – vertueux ou vicieux – a droit à la charité de ses congénères, ''légalement'' il ne peut rien leur réclamer. Il doit dépendre entièrement de leur charité, si tel est leur bon plaisir. Il ne peut pas ''exiger'', en tant que droit ''légal'', qu'ils le nourrissent ou le vêtissent. Et il ne peut pas avoir plus de revendications ''légales'' ou ''morales'' à l'encontre 'un gouvernement – qui n'est rien d'autre qu'une association d'individu – qu'il ne peut en avoir à l'encontre des mêmes, ou de n'importe quels autres individus, en qualité de simples particuliers.
Peu importe la morale prétendant qu'un homme pauvre – vertueux ou vicieux – a droit à la charité de ses congénères, ''légalement'' il ne peut rien leur réclamer. Il doit dépendre entièrement de leur charité, si tel est leur bon plaisir. Il ne peut pas ''exiger'', en tant que droit ''légal'', qu'ils le nourrissent ou le vêtissent. Et il ne peut pas avoir plus de revendications ''légales'' ou ''morales'' à l'encontre 'un gouvernement – qui n'est rien d'autre qu'une association d'individu – qu'il ne peut en avoir à l'encontre des mêmes, ou de n'importe quels autres individus, en qualité de simples particuliers.


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Dans la mesure où, alors, un homme pauvre – vertueux ou vicieux – n'a pas plus de revendication, légales ou morales, à avoir vis-à-vis d'un gouvernement, en matière de nourriture et de vêtements, qu'il n'en a vis-à-vis des personnes privées, un gouvernement n'a pas plus le droit qu'une personne privée de contrôler ou prohiber les dépenses ou actions d'un individu, sur la présomption qu'elles le mènent à la pauvreté.


M. A, ''en tant qu'individu'', n'a clairement aucun droit d'interdire le moindre acte ou dépense à M. Z, par peur que de tels actes ou dépenses puissent le mener (Z) à la pauvreté, et qu'il puisse (Z), en conséquence, à un moment futur inconnu,venir à lui (A) dans la détresse, et lui demander la charité. Et si A n'a aucun droit, ''en tant qu'individu'', d'interdire le moindre acte ou dépense à Z, alors le gouvernement, qui n'est rien d'autre qu'une association d'individus, ne peut pas avoir un tel droit non plus.
M. A, ''en tant qu'individu'', n'a clairement aucun droit d'interdire le moindre acte ou dépense à M. Z, par peur que de tels actes ou dépenses puissent le mener (Z) à la pauvreté, et qu'il puisse (Z), en conséquence, à un moment futur inconnu,venir à lui (A) dans la détresse, et lui demander la charité. Et si A n'a aucun droit, ''en tant qu'individu'', d'interdire le moindre acte ou dépense à Z, alors le gouvernement, qui n'est rien d'autre qu'une association d'individus, ne peut pas avoir un tel droit non plus.
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