Différences entre les versions de « Franz Oppenheimer:L'Etat, son origines, son évolution et son avenir - Partie III : L'Etat maritime »

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Des relations d'échange s'établissent tout naturellement grâce à ces assemblées et peut-être les « marchés hebdomadaires » tenus dans la forêt vierge sous l'égide d'une protection de paix spéciale, par les peuplades nègres de l'Afrique centrale{{ref|9}} ont-ils eu une origine analogue, tout comme les grandes foires des chasseurs arctiques, des Tschcuktchis, etc., que l'on fait remonter à la plus haute antiquité.
Des relations d'échange s'établissent tout naturellement grâce à ces assemblées et peut-être les « marchés hebdomadaires » tenus dans la forêt vierge sous l'égide d'une protection de paix spéciale, par les peuplades nègres de l'Afrique centrale{{ref|9}} ont-ils eu une origine analogue, tout comme les grandes foires des chasseurs arctiques, des Tschcuktchis, etc., que l'on fait remonter à la plus haute antiquité.


Tous ces faits impliquent l'existence de rapports pacifiques entre des groupes voisins et l'on constate en effet l'existence de ces rapports presque partout. Ils prirent naissance sans doute à la période primitive, alors que l'on ignorait encore que l’homme pût utiliser son semblable comme « machine à travail ». A cette époque c'est seulement ''in dubio''an que l'étranger est considéré comme ennemi. S'il se présente dans des intentions évidemment pacifiques on le reçoit de même. Il s'est établi tout un code de cérémonies de droit international dans le but d'établir les intentions inoffensives du nouveau venu. On dépose les armes et montre la main nue, ou encore on envoie des parlementaires dont la personne est partout inviolable*10.
Tous ces faits impliquent l'existence de rapports pacifiques entre des groupes voisins et l'on constate en effet l'existence de ces rapports presque partout. Ils prirent naissance sans doute à la période primitive, alors que l'on ignorait encore que l’homme pût utiliser son semblable comme « machine à travail ». A cette époque c'est seulement ''in dubio''{{ref|10}} que l'étranger est considéré comme ennemi. S'il se présente dans des intentions évidemment pacifiques on le reçoit de même. Il s'est établi tout un code de cérémonies de droit international dans le but d'établir les intentions inoffensives du nouveau venu. On dépose les armes et montre la main nue, ou encore on envoie des parlementaires dont la personne est partout inviolable{{ref|11}}{{ref|12}}.
 
Ces formes représentent évidemment une sorte de droit d'hospitalité, et le commerce pacifique n'est possible tout d'abord que grâce à ce droit ; c'est l'échange de cadeaux entre les hôtes qui semble avoir servi de germe au commerce d'échange proprement dit. Pouvons-nous maintenant déterminer les mobiles psychologiques du droit d'hospitalité ?
Ces formes représentent évidemment une sorte de droit d'hospitalité, et le commerce pacifique n'est possible tout d'abord que grâce à ce droit ; c'est l'échange de cadeaux entre les hôtes qui semble avoir servi de germe au commerce d'échange proprement dit. Pouvons-nous maintenant déterminer les mobiles psychologiques du droit d'hospitalité ?
Westermarck, dans son œuvre monumentale parue récemment : ''Origine et développement des idées morales''11, fait remonter la coutume de l'hospitalité d'abord à la curiosité en quête de nouveautés et espérant en apprendre du voyageur venant de loin, et par-dessus tout à la crainte d'un pouvoir de sorcellerie, redouté chez l'étranger par le fait même qu'il est étranger. Dans la Bible encore nous trouvons l'hospitalité recommandée parce que l'étranger pourrait être un ange. La race superstitieuse craint sa malédiction (les Erinyesao des Grecs) et s'empresse pour le disposer favorablement. Est-il reçu comme hôte, sa personne est inviolable et il jouit du privilège de paix du clan dont il est censé faire partie pendant la durée de son séjour : le communisme originaire s'étend jusqu'à lui. L'amphytrionap demande et reçoit ce qu'il convoite et donne en échange à son hôte les objets que celui-ci désire. Lorsque les rapports pacifiques deviennent plus fréquents, ces présents réciproques se transforment insensiblement en troc régulier, le marchand revenant volontiers là où il a trouvé bonne réception et échanges avantageux et où il possède déjà le droit d'hospitalité qufil lui faudrait d'abord acquérir ailleurs, parfois au péril de sa vie*.
 
La condition préalable indispensable à l'établissement d'un commerce régulier est naturellement l'existence d'une division du travail internationale. Cette division a existé elle aussi beaucoup plus tôt et avec une extension beaucoup plus considérable qu'on n'est généralement enclin à le croire. « Il est erroné de supposer que la division du travail ait eu lieu seulement à un degré élevé du développement économique. L'Afrique centrale a ses villages de forgerons dont certains mêmes ne préparent que les javelots. La Nouvelle-Guinée a ses villages de potiers, l'Amérique du Nord ses fabricants de pointes de flèches12. » De ces spécialités un commerce se développe, soit par l'intermédiaire des marchands ambulants, soit par les cadeaux d'hospitalité ou les présents de paix de peuple à peuple. Dans l'Amérique du Nord les Kaddous font le commerce des arcs ; « la pierre obsidienne était employée partout pour les pointes des flèches et les couteaux : sur les bords du Yellowstone, du Snake-Rive au Nouveau Mexique et notamment à Mexico. Puis la matière précieuse se trouva répandue sur toute la contrée jusqu'à Ohio et Tennessee : une distance d'environ 3.000 kilomètres13 ».
Westermarck, dans son œuvre monumentale parue récemment : ''Origine et développement des idées morales''{{ref|13}}, fait remonter la coutume de l'hospitalité d'abord à la curiosité en quête de nouveautés et espérant en apprendre du voyageur venant de loin, et par-dessus tout à la crainte d'un pouvoir de sorcellerie, redouté chez l'étranger par le fait même qu'il est étranger. Dans la Bible encore nous trouvons l'hospitalité recommandée parce que l'étranger pourrait être un ange. La race superstitieuse craint sa malédiction (les Erinyes{{ref|14}} des Grecs) et s'empresse pour le disposer favorablement. Est-il reçu comme hôte, sa personne est inviolable et il jouit du privilège de paix du clan dont il est censé faire partie pendant la durée de son séjour : le communisme originaire s'étend jusqu'à lui. L'amphytrion{{ref|15}} demande et reçoit ce qu'il convoite et donne en échange à son hôte les objets que celui-ci désire. Lorsque les rapports pacifiques deviennent plus fréquents, ces présents réciproques se transforment insensiblement en troc régulier, le marchand revenant volontiers là où il a trouvé bonne réception et échanges avantageux et où il possède déjà le droit d'hospitalité qu'il lui faudrait d'abord acquérir ailleurs, parfois au péril de sa vie{{ref|16}}.
Vierkandt rapporte également : « La nature domestique de l'économie des peuples primitifs implique une forme de commerce différant entièrement des conditions modernes... Chaque tribu a développé certaines dextérités particulières qui donnent lieu à des échanges. Nous trouvons des spécialisations de cette nature jusque dans les tribus indiennes relativement inférieures de l'Amérique du Sud... Il arrive grâce à ce genre de commerce que les produits se trouvent répandus à une distance considérable non pas directement par des marchands de profession mais par la propagation graduelle d'une tribu à l'autre. L'origine de ce commerce remonte, comme l’a établi Bücher, à l'échange de présents d'hospitalité14. »
 
En dehors des présents d'hospitalité, le commerce peut naître encore de l'usage des cadeaux de paix que se font les aden gage de réconciliation après un combat. Sartorius dit par exemple, parlant des peuplades polynésiennes : « Les présents de paix échangés après une rencontre hostile entre les peuplades de différentes îles étaient souvent des objets nouveaux pour chacune des parties ; lorsque ces présents plaisaient, on les répétait, arrivant ainsi insensiblement à l'échange de marchandises. Et de plus, ce qui n'était pas le cas pour les présents d’hospitalité, cet échange pouvait devenir la base de rapports permanents. Ce ne sont plus des individus mais des tribus, des peuplades entières, qui entrent en relations. Les femmes furent généralement le premier objet d'échange : elles représentent le trait d'union entre les différentes tribus et, ainsi qu'il ressort de nombreuses sources d'information, elles étaient généralement troquées contre des bestiaux15. »
La condition préalable indispensable à l'établissement d'un commerce régulier est naturellement l'existence d'une division du travail internationale. Cette division a existé elle aussi beaucoup plus tôt et avec une extension beaucoup plus considérable qu'on n'est généralement enclin à le croire. « Il est erroné de supposer que la division du travail ait eu lieu seulement à un degré élevé du développement économique. L'Afrique centrale a ses villages de forgerons dont certains mêmes ne préparent que les javelots. La Nouvelle-Guinée a ses villages de potiers, l'Amérique du Nord ses fabricants de pointes de flèches{{ref|17}}. » De ces spécialités un commerce se développe, soit par l'intermédiaire des marchands ambulants, soit par les cadeaux d'hospitalité ou les présents de paix de peuple à peuple. Dans l'Amérique du Nord les Kaddous font le commerce des arcs ; « la pierre obsidienne était employée partout pour les pointes des flèches et les couteaux : sur les bords du Yellowstone, du Snake-Rive au Nouveau Mexique et notamment à Mexico. Puis la matière précieuse se trouva répandue sur toute la contrée jusqu'à Ohio et Tennessee : une distance d'environ 3.000 kilomètres{{ref|18}} ».
 
Vierkandt rapporte également : « La nature domestique de l'économie des peuples primitifs implique une forme de commerce différant entièrement des conditions modernes... Chaque tribu a développé certaines dextérités particulières qui donnent lieu à des échanges. Nous trouvons des spécialisations de cette nature jusque dans les tribus indiennes relativement inférieures de l'Amérique du Sud... Il arrive grâce à ce genre de commerce que les produits se trouvent répandus à une distance considérable non pas directement par des marchands de profession mais par la propagation graduelle d'une tribu à l'autre. L'origine de ce commerce remonte, comme l’a établi Bücher, à l'échange de présents d'hospitalité{{ref|19}}. »
 
En dehors des présents d'hospitalité, le commerce peut naître encore de l'usage des cadeaux de paix que se font les adversaires en gage de réconciliation après un combat. Sartorius dit par exemple, parlant des peuplades polynésiennes : « Les présents de paix échangés après une rencontre hostile entre les peuplades de différentes îles étaient souvent des objets nouveaux pour chacune des parties ; lorsque ces présents plaisaient, on les répétait, arrivant ainsi insensiblement à l'échange de marchandises. Et de plus, ce qui n'était pas le cas pour les présents d’hospitalité, cet échange pouvait devenir la base de rapports permanents. Ce ne sont plus des individus mais des tribus, des peuplades entières, qui entrent en relations. Les femmes furent généralement le premier objet d'échange : elles représentent le trait d'union entre les différentes tribus et, ainsi qu'il ressort de nombreuses sources d'information, elles étaient généralement troquées contre des bestiaux{{ref|20}}. »
Nous nous trouvons ici en présence d'un objet dont l'échange est possible même sans division de travail préalable. Il semble que ''l'échange de femmes'' ait fréquemment aplani le chemin menant à l'échange de marchandises, qu'il ait marqué le premier pas vers cette intégration pacifique des peuples qui va de front avec l'intégration guerrière accomplie par la formation de l'Etat.
Nous nous trouvons ici en présence d'un objet dont l'échange est possible même sans division de travail préalable. Il semble que ''l'échange de femmes'' ait fréquemment aplani le chemin menant à l'échange de marchandises, qu'il ait marqué le premier pas vers cette intégration pacifique des peuples qui va de front avec l'intégration guerrière accomplie par la formation de l'Etat.
Lippert16 est d'avis que ''l'échange du feu'' est plus ancien encore. Mais comme il ne peut inférer l'existence de cette coutume, sûrement fort ancienne, que des rudiments des religions et du droit, inaccessibles à notre observation directe, nous passerons sur la question.
 
L'échange de femmes par contre est un fait observé partout et qui, en préparant l'échange de marchandises, a eu indubitablement une influence considérable sur l'organisation des pacifiques entre les tribus. La fable des Sabines se jetant entre leurs ères et maris prêts à combattre a dû se réaliser mille fois au cours de l'évolution du genre humain. Presque partout, pour des raisons que nous ne pouvons évelopper ici17, le mariage entre parents est considéré comme un sacrilège, comme inceste : partout lfinstinct sexuel est dirigé vers les femmes des tribus voisines, partout le rapt de femmes rentre dans la rubrique des relations courantes entre les tribus ; et lorsque de forts sentiments de race ne sfy opposent pas, le rapt est peu à peu remplacé presque partout par l'échange et l'achat. Au point de vue sexuel, la proche parente en effet a pour l'homme une valeur aussi minime que la valeur de lfétrangère est plus élevée.
Lippert{{ref|21}} est d'avis que ''l'échange du feu'' est plus ancien encore. Mais comme il ne peut inférer l'existence de cette coutume, sûrement fort ancienne, que des rudiments des religions et du droit, inaccessibles à notre observation directe, nous passerons sur la question.
Les relations nouées ainsi favorisent l’échange de aussitôt que la division du travail le rend possible : les groupes exogames entrent en relations d'un caractère  pacifique. La paix embrassant la horde familiale, s'étend désormais sur un plus vaste rayon.  un exemple entre mille : « Chacune des tribus du Cameron a ses « bush countries », des villages avec lesquels ses membres trafiquent et où ils prennent leurs femmes. L'exogamie devient, ici aussi, un lien entre les peuples18 ».
 
L'échange de femmes par contre est un fait observé partout et qui, en préparant l'échange de marchandises, a eu indubitablement une influence considérable sur l'organisation des rapports pacifiques entre les tribus. La fable des Sabines se jetant entre leurs frères et maris prêts à combattre a dû se réaliser mille fois au cours de l'évolution du genre humain. Presque partout, pour des raisons que nous ne pouvons évelopper ici{{ref|22}}, le mariage entre parents est considéré comme un sacrilège, comme inceste : partout l'instinct sexuel est dirigé vers les femmes des tribus voisines, partout le rapt de femmes rentre dans la rubrique des relations courantes entre les tribus ; et lorsque de forts sentiments de race ne s'y opposent pas, le rapt est peu à peu remplacé presque partout par l'échange et l'achat. Au point de vue sexuel, la proche parente en effet a pour l'homme une valeur aussi minime que la valeur de l'étrangère est plus élevée.
 
Les relations nouées ainsi favorisent l’échange de marchandises aussitôt que la division du travail le rend possible : les groupes exogames entrent en relations d'un caractère  pacifique. La paix embrassant la horde familiale, s'étend désormais sur un plus vaste rayon.  un exemple entre mille : « Chacune des tribus du Cameroun a ses « bush countries », des villages avec lesquels ses membres trafiquent et où ils prennent leurs femmes. L'exogamie devient, ici aussi, un lien entre les peuples{{ref|23}} ».
 
Tel est dans ses grandes lignes le développement des relations pacifiques d'échange : du droit d'hospitalité et de l'échange de femmes, peut-être même de l'échange du feu à l'échange de marchandises. Si nous ajoutons que les marchés, les foires et souvent même les marchands, ainsi que nous l'avons noté plus haut, étaient considérés généralement comme placés sous la garde d'une divinité protégeant jalousement la paix, nous aurons tracé les traits principaux de ce phénomène sociologique d'une importance considérable jusqu'au moment où le moyen politique intervient, transformant, bouleversant et développant les créations du moyen économique.
Tel est dans ses grandes lignes le développement des relations pacifiques d'échange : du droit d'hospitalité et de l'échange de femmes, peut-être même de l'échange du feu à l'échange de marchandises. Si nous ajoutons que les marchés, les foires et souvent même les marchands, ainsi que nous l'avons noté plus haut, étaient considérés généralement comme placés sous la garde d'une divinité protégeant jalousement la paix, nous aurons tracé les traits principaux de ce phénomène sociologique d'une importance considérable jusqu'au moment où le moyen politique intervient, transformant, bouleversant et développant les créations du moyen économique.


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# {{note|8}}Id. I, ch. I, 317.
# {{note|8}}Id. I, ch. I, 317.
# {{note|9}}Bücher, ''Entstchung der Volkswirtschaft'', 2e éd., Tübingue, 1838. p. 301.
# {{note|9}}Bücher, ''Entstchung der Volkswirtschaft'', 2e éd., Tübingue, 1838. p. 301.
# {{note|10}}
# {{note|10}}« Dans le doute »
# {{note|11}}
# {{note|11}}Telle est l'origine de la formule du salut employée de nos jours encore dans certaines contrées : « La paix soit avec toi. » Il est caractéristique pour l'aveuglement où est tombé Tolstoï vers la fin de ses jours qu'il ait pris cet indice d'un état de guerre permanent pour le dernier vestige d'un âge d'or de la paix universelle. (''L'importance de la révolution russe'', p. 17.)
# {{note|12}}
# {{note|12}}Cf. Ratzel, I, ch. I, p. 271, des Océaniens : « Les relations entre les tribus sont conduites par des parlementaires dont la personne est partout respectée, de préférence de vieilles femmes. Ces dernières servent aussi d'intermédiaires dans l'échange de marchandises. » Voir aussi p. 317, pour les Australiens.
# {{note|13}}
# {{note|13}}Traduction allemande de L. Katscher, Leipzig, 1907.
# {{note|14}}
# {{note|14}}Dans la mythologie grecque, les Érinyes (en grec ancien Ἐρινύες / Erinúes, d'ἐρίνειν / erínein, « pourchasser, persécuter »), ou parfois « déesses infernales » (χθόνιαι θεαί / chthóniai theaí) sont des divinités persécutrices. Elles sont aussi appelées Euménides (grec Εὐμενίδες / Eumenídes, « les Bienveillantes »), après l'acquittement d'Oreste par l'Aréopage, occasion à laquelle, selon la tradition, Athéna aurait obtenu d'elles qu'elles devinssent des divinités protectrices d'Athènes sous le rôle de gardiennes de la justice, où l'on utilise dans le même esprit la périphrase σεμναὶ θεαί / semnaì theaí, « vénérables déesses ». Elles correspondent aux Furies (en latin Furiæ ou Diræ) chez les Romains.
# {{note|15}}
# {{note|15}}Dans la mythologie grecque, Amphitryon est le fils du roi de Tirynthe Alcée, l’époux d’Alcmène et le père d’Iphiclès.
# {{note|16}}
# {{note|16}}De là sans doute la coutume d'employer de vieilles femmes comme hérauts. Elles ont le double avantage d’être inoffensives au point de vue guerrier et de jouir d'une réputation de sorcellerie particulière (Westermarck, ch. 1), plus encore que les vieillards qui d’ailleurs, sont traités aussi avec égards parce qu'ils seront bientôt des « esprits ».
# {{note|17}}
# {{note|17}}Ratzel, 1, ch. I, p. 81.
# {{note|18}}
# {{note|18}}Id., I. ch. I, p. 478-479.
# {{note|19}}
# {{note|19}}A. Vierkandt, ''Die wirtschaftlichen Verhaeltnisse der Naturvoelker'' (''Zeitschrift für Sozialvissenschaft'', II, p. 177-178).
# {{note|20}}Kulischer, 1, ch., p. 320-321.
# {{note|21}}Lippert, 1, ch. I, p. 266 ss.
# {{note|22}}Cf. Westermarck,  ''History of Human Marriage''.
# {{note|23}}Ratzel, 1, ch. II, p. 27.
# {{note|24}}
# {{note|25}}
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